"De la gestion sobre et vertueuse claironnée, le régime de Macky Sall est devenu un plateau de maquillage où les prédateurs de l'économie nationale sont recyclés aux postes clés de la République. Les rapports des corps de contrôle mis dans les tiroirs, les proches protégés des griffes à géométrie variable de Dame-justice et les responsables épinglés remis en selle, dans d'autres stations, selon la volonté et le désir du Président dont les seuls arbitrages font foi", constate, d'emblée, Kritik dans sa parution de ce vendredi.
Le journal d'enfoncer le clou : "Devant le triste constat de prévarication de nos ressources publiques par l'Ofnac, la Cour des comptes ou l'Ige, les rapports sont souvent rangés dans les tiroirs. Pire, comme pour narguer les voix qui s'élèvent pour dénoncer l'impunité, les mis en cause ou fautifs présumés sont souvent promus à des postes plus reluisants. Comme pour dire que le décideur principal, celui qui préside aux destinées des hommes du pouvoir, n'en a cure de ces torchons servis par les services habilités de l'État".
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