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La recherche et l’innovation sont d’une importance capitale pour le développement. Mais leur pratique n'arrive toujours pas à occuper une place prépondérante en Afrique, en particulier au Sénégal. Des carences que l’État veut soigner d’ici 2032, d’après le professeur Amadou Gallo Diop, directeur général de la Recherche et de l’Innovation.
Selon ce dernier, après la synthèse des quarante dernières années, un Conseil national de la recherche et de l’innovation, où tous les ministères et les organismes vont se retrouver tous les ans sous les auspices du chef de l’État, sera mis en place pour donner les axes fédérateurs qui vont coller avec les axes de développement du Sénégal.
‘’Nous allons mettre en place aussi dans les programmes de l’État un Observatoire de la recherche, de l’innovation avec des thèmes précis qui vont regrouper des acteurs venant des universités et en dehors des universités, parce qu’il y a beaucoup de recherches qui dorment dans les tiroirs des laboratoires’’, a indiqué le Pr. Diop lors d’un séminaire de l’Auf sur «Gouvernance et structuration» de la recherche.
‘’Il y aura un Observatoire sur la santé, un Observatoire sur science, technologie, innovation et ingénierie, un Observatoire sur eau, environnement, énergie et espace, un Observatoire sur agriculture, nutrition et pêche, un Observatoire sur société, économie, éducation, droit et développement. Une troisième instance va être mise en place, avec l’objectif d’atteindre d’ici 2032 un fonds national de la recherche et de l’innovation où on vise au moins 600 milliards de francs CFA destinés à la recherche et à l’innovation’’, ajoute le directeur de la Recherche et de l’Innovation.
Cette somme, selon Amadou Gallo Diop, va passer par une évaluation par l’Anaqsup qui vient de créer une direction spécialement dédiée à la recherche et à l’innovation. ‘’Quand les équipes qu’on pousse à fédérer, qu’on pousse à s’ouvrir aux pays de la sous-région et sur l’international, viendront avec des projets puissants, ils auront le maximum de chances de trouver des fonds pour booster la recherche’’, conclut-il.
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