L’intervention du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES) est une cure de jouvence pour certaines artères de la ville de Rufisque, notamment le Boulevard Maurice Gueye et le Canal de l’Ouest : de grands travaux de voirie, d’assainissement et d’aménagement y sont exécutés sous la supervision du Programme. Malgré des contraintes techniques qui ont ralenti l’exécution pendant un moment, les travaux avancent à un rythme satisfaisant au grand soulagement des populations.
Voie historique de Rufisque desservant toutes les communes de la ville, le Boulevard Maurice Guèye a été choisi parmi les axes prioritaires à réaliser par PROMOVILLES pour son positionnement stratégique et incontournable.
3,5km de voirie éclairée, du carrefour SOCOCIM au carrefour Djouti bi, en 2x2 voie de 7m de large séparée par un terre-plein (TPC) de 2m, 3,5 km des contre-allées de part et d’autre de la voirie principale et de 5,5 m de largeur, des trottoirs de 1,5 m de part et d’autre et des aménagements paysagers (plantations d’arbres, bancs publics, etc.) le long de la voie. Telle est, de façon succincte, la description de la face que PROMOVILLES veut donner au célèbre Boulevard Maurice Gueye.
Au-delà du Boulevard, le PROMOVILLES procède également à la réhabilitation du Canal de l’Ouest de Rufisque, longue doléance des populations de Rufisque et dont les travaux consistent à la construction de 975 mètres linéaires de canal cadre en béton armé, la réalisation des ouvrages de raccordement des canaux secondaires, la reprise du Pont de VALDAFRIQUE, la construction d’une station de relevage, la réalisation d’un canal d’amenée vers la station de pompage, un aménagement urbain sur l’espace au-dessus du canal.
Ces travaux ont démarré depuis 2020 dans la commune mais le niveau d’avancement est jugé peu satisfaisant par les populations de Rufisque qui ont fustigé l’arrêt des travaux pendant un moment.
Interpellé, le chargé de projet de PROMOVILLES à Rufisque, M. Balla Gueye, confirme qu’effectivement des retards avaient été notés dans le déroulement des travaux, du côté de l’entreprise. Ces retards ont surtout été induits par les difficultés pour travailler dans cette zone avec des réseaux enterrés (eau, électricité, téléphonie) que l’on découvre pendant les travaux et surtout les branchements clandestins des eaux usées sur les canaux d’eaux pluviales. Toutefois, il rassure que les travaux avancent et à un rythme satisfaisant. Aujourd’hui, sur le BMG, 3km (sur 3,5km) de contre-allées de part et d’autre du boulevard ont déjà été réalisés, les ouvrages hydrauliques de (type dalots), sont en cours de finalisation au niveau de Colobane et Thiawlène. Au niveau de la voie principale, les terrassements sont en cours.
Concernant le Canal de l’Ouest, un nouveau réseau d’assainissement des eaux usées tout au long de la partie du canal à réaliser par PROMOVILLES a dû être réalisé au profit des populations riveraines afin de pouvoir assurer la déconnexion de tous les branchements clandestins. Aussi, les travaux proprement dits dans le Canal (mise en place de radiers et voiles) ont été réalisés sur 400 ml (sur les 900ml prévus).
Il ajoute que toutes les dispositions ont été prises pour que les travaux engagés n’impactent pas sur le fonctionnement des ouvrages de drainage et des dispositifs (pompes) ont été mis en place pour soulager les populations des éventuels désagréments pendant la période hivernale.
« Nous ne souffrons plus d’inondations »
Sentant le début des réalisations changer la vie des riverains, le délégué de quartier de Guendel1, Condy Sarr est formel : « nous remercions l’Etat du Sénégal, qui a entrepris la réhabilitation de ce canal à ciel ouvert. Nous qui sommes nés avant les indépendances savons qu’avant, le canal était propre parce que l’entretien était régulier. Mais avec la démographie galopante et certains comportements inciviques, la situation du canal était devenue critique. A chaque hivernage, les eaux débordaient et entravaient la circulation sur la route nationale et sur les ruelles proches. Nous observons les techniciens de PROMOVILLES et savons que les techniques de réhabilitation utilisées sont bonnes. Aujourd’hui, nous ne souffrons plus d’inondations. Les eaux ruissellent et disparaissent après la pluie », avance le délégué de quartier. Sa voix laisse apparaître un profond sentiment de satisfaction.
Condy Sarr adhère au projet de réhabilitation dans son quartier et prône la compréhension : « Nous collaborons bien avec le chargé de projet et les techniciens de PROMOVILLES. A chaque fois qu’on les sollicite pour un problème donné, ils réagissent rapidement. C’est le cas récemment, lorsque les travaux ont obstrué le passage des eaux pluviales. Informé, le chargé de projet a immédiatement apporté des solutions ».
Les populations de Rufisque, grands bénéficiaires de cette intervention, attendent avec impatience l’ouverture de ces axes à la circulation et la fin des travaux d’assainissements.
6 Commentaires
Boytown
En Septembre, 2022 (02:42 AM)Un fait qui m'a intrigué quand j'étudiais au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque : il y'a beaucoup de malades mentaux dans la ville de Mame Coumba Lamb. Un mystère !
Pour ceux qui ont fait Abdoulaye Sadji dans les années 90, je recherche un ami du nom d'Alphonse Traoré . Il habitait à côté de la mer non loin du lycée Sadji et aussi de Mamadou Jupiter Gueye, un vrai comique celui-là lol . Merci !
Makhou
En Septembre, 2022 (07:47 AM)Habitant De Rufisque
En Septembre, 2022 (09:29 AM)Participer à la Discussion