Près de 700 décès sont notés tous les ans, si l'on se fie aux informations communiquées par le ministère des Transports terrestres. Face à cette situation, l’État du Sénégal ambitionne de réduire de moitié l’hécatombe sur les routes.
Ainsi, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement déroule sa stratégie nationale de lutte contre l’insécurité routière sur la même séquence temporelle.
C’est pourquoi, selon Cheikh Oumar Guèye, directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière, un document avec l'implication de tous les acteurs du transport terrestre sera soumis au Conseil des ministres pour approbation.
« Tous les secteurs sont conviés. Ils font partie du comité technique qui va accompagner le consultant dans ce travail. Là, c'est un démarrage d'étude. Donc, lors de la phase diagnostic, chaque sous-secteur va donner ses préoccupations par rapport à la prise en charge de la sécurité routière, notamment les transporteurs, les syndicalistes et les chauffeurs qui jouent un rôle de premier plan dans la lutte contre la sécurité routière. Ils auront une place de choix et feront partie du comité de pilotage de cette étude-là », déclare Cheikh Oumar Guèye.
Cela permettra, explique le directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière, « non seulement de consolider les acquis de la première stratégie, mais d'aller vers l'approfondissement et la mise en œuvre de certaines actions. Tous les pays du monde n'ont pas réussi de réduire de moitié les accidentés graves et les blessés graves sur nos routes à l'horizon de la première décennie. C'est pourquoi, avec la déclaration de Stockholm de 2020, les Nations Unies ont réitéré le même objectif pour les dix prochaines années. Donc, l'objectif sera d'opérationnaliser une stratégie qui va tendre à réduire et atteindre l’objectif qui a été fixé », dit-il.
3 Commentaires
Mais il y a forcément des accidents évitables qui peuvent faire l'objet de mesure de réduction.
Victime
En Novembre, 2023 (18:09 PM)Participer à la Discussion