Conviée à la journée de mobilisation des acteurs pour l'élimination des mutilations génitales féminines (MGf) et des mariages d'enfants, la présidente du Comité départemental pour la scolarisation des filles (CDESCOFI) a déclaré, en tant qu'acteur de développement, que les MGF constituent un frein à la scolarisation des filles et à leur épanouissement. Pour Khadiata Mbengue, les jeunes filles victimes de l'excision sont vulnérables à la déperdition scolaire pour des raisons sanitaires ou pour cause de règles douloureuses prolongées.
Louis Patrice Nacouye, coordinateur de projet pour le compte du Réseau des jeunes pour la promotion de l'abandon des MGF et des mariages d'enfants explique que cette journée de sensibilisation entre dans le cadre du programme de mobilisation des acteurs pour l'élimination des mutilations génitales féminines et le
renforcement des connaissances des partenaires du programme en vue de les préparer à communiquer et à mener des actions pour mettre fin à ces pratiques.
Habibatou Diallo, 1re adjointe au maire de la commune, souligne que ces échanges vont permettre de mieux sensibiliser les pratiquants afin qu'elles cessent de faire du tort aux victimes innocentes qui subissent désormais l'opération au berceau.
''Il faut arrêter pour ne pas nuire à la santé des femmes et des jeunes filles'' a-t-elle plaidé.
2 Commentaires
Wakhdeug
En Novembre, 2024 (21:21 PM)Si vous enlevez le thiopret, mais qu'est-ce qui restera à la femme ?
Euskeuy !
Il faut mettre en prison les matrones qui les pratiquent et leurs parents.
Tolérance zéro.
Participer à la Discussion