Le Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Mamadou Talla, a procédé, aujourd’hui, à Matam, le lancement de la Semaine nationale de l’État civil (SENEC).
D’emblée dans son discours, le Ministre Mamadou Talla est revenu sur le choix de cette localité pour abriter la cérémonie.
“Nous avons choisi Matam, cette contrée de figures historiques et de ferveur religieuse, (je pense au vénéré Thierno Mouhamadou SAMASSA), pour procéder au lancement de de la Semaine nationale de l'État civil (SENEC), ici à Matam. La région de Matam a été choisie pour abriter cette cérémonie car son taux d’enregistrement ne dépasse pas encore 74%. Je voudrais avant tout, au nom de la délégation qui m’accompagne et en mon nom propre, féliciter la population de Matam pour cette belle et forte mobilisation et la chaleur de l’accueil, qui traduit l’intérêt qu’elle porte à l’état civil”, a-t-il déclaré.
La SENEC est adossée à la Journée africaine de l’état civil instituée par l’Union africaine et célébrée le 10 août de chaque année.
Elle est dédiée à la sensibilisation du public sur l’importance de rendre visible chaque Africain, partout où il vit, à travers un système d’état-civil et de statistiques vitales.
Compte tenu de l’importance de l’état-civil et des statistiques vitales , la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine tenue en juillet 2016, a déclaré la période 2017-2026, Décennie du Repositionnement de l’état civil et des statistiques vitales en Afrique au niveau continental ,régional et national.
Ainsi, le Président de la République, M. Macky Sall a instruit le Ministre chargé des Collectivités territoriales, à l’occasion de la Journée nationale de la Décentralisation, d’organiser à partir de cette année, la Semaine nationale de l’état civil dans l’optique de renforcer la sensibilisation du grand public sur l’importance de l’état civil.
Durant cette semaine plusieurs activités se déroulent sur notre territoire, il s'agit : des rencontres populaires de sensibilisation, des sessions de formation des acteurs communautaires et des journalistes, des formations des agents, des campagnes médiatiques et digitales.
2 Commentaires
Il ya des Sénégalais de plus de 30 ans qui n'ont pas d'extrait d'état civil et pas de carte d'identité
On doit faire le tour du Sénégal pour enregistrer les enfants " oubliés "
Participer à la Discussion