
« Nous ne pouvons que nous sacrifier pour avoir gain de cause. Et si l'on nous pousse à bout, nous allons communiquer les responsables de cette situation », met en garde le coordonnateur du collectif, Mansour Diop.
« Ce que nous demandons, ce n'est pas impossible. Nous ne demandons ni salaires, ni accompagnement, ni prise en charge, mais la liberté et le droit d'exercer la profession que nous aimons », a-t-il renchéri dans les colonnes du journal.
« On ne peut pas comprendre qu'il y ait dans cette profession des notaires qui ont plus de 70 ans, pendant que des jeunes sont laissés en rade », martèle, à son tour, son confrère François Niokhor Ndiack Diouf.
Le collectif est soutenu dans son combat par le représentant des groupements de diplômés sans emploi, Yves Nzalé, qui annonce une plainte contre l'Ordre des notaires. « Nous allons porter plainte contre l'Ordre des notaires pour rupture d’égalité. On ne peut pas être notaire toute la vie. Et nous exigeons la retraite à partir de 65 ans », réclame-t-il.
Au Sénégal, il y a 52 notaires pour 16 millions d'habitants, a fustigé le représentant des groupements de diplômés sans emploi.
0 Commentaires
Participer à la Discussion