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La montée des eaux du fleuve Sénégal, dont le niveau du plan d’eau est arrivé à 8m, 67 à Matam, dépassant ainsi de 67 centimètres, la côte d’alerte de 8 mètres, plusieurs localités de la région sont déjà sujettes à des inondations. Après le village de Diamel dans la commune de Matam, qui a été affecté par les eaux du fleuve qui continuent d’affluer à l’intérieur des terres, c’est le village de Sinthiou Diamdior, situé dans la commune de Dabia, qui vient d’être touché de plein fouet par des inondations. Dans ce village totalement envahi par les eaux , où l’on dénombre un effondrement de plusieurs bâtiments et des maisons englouties, les populations dans le désarroi, affirment n’avoir plus la force de lutter contre l’avancée de la crue. Moussa Ciré Sow, le chef du village, fait savoir, que « voilà plus d'une semaine que nous sommes sur le qui- vive, c'est une mobilisation à tout moment, de jour comme de nuit. Enfin de compte nous n'avons pu contrer les eaux, lesquelles, après avoir submergé le marigot du village qui servait de bassin de rétention, ont envahi les concessions, dont la mienne et celle de l'imam rathib ». Au total, plus d'une vingtaine de maisons, est submergée par les eaux qui ont entièrement détruit 8 concessions, impactant d'autres qui menacent de s'effondrer à tout moment. Les occupants des habitations qui ont été relogés à l'école, affirment à l’image de Mariam Sylla, n'avoir pu sauver que le minimum, tout est resté dans les eaux. « Dans la tourmente et saisis de peur, nous n’avons emporté avec nous que quelques objets, laissant sur place, nos vivres, nos ustensiles et beaucoup de matériels domestiques », clame t-elle.
Au-delà des désagréments notés au niveau du trafic routier (pistes englouties par les eaux), la montée des eaux du fleuve Sénégal est aussi à l’origine d’énormes sinistres dans les périmètres irrigués villageois emblavés en riz. Dans le casier rizicole de Woudourou, où les eaux de crue ont brisé la digue de protection, 35 hectares de riz sont sous les eaux, tout comme à Ndouloumadji Dembé (commune Nabadji Civol), avec plus de 93 hectares de riz et à Gourel Dara (commune d’Aouré) pour 17 hectares. Sur le registre, on enregistre déjà, cent quarante cinq hectares de périmètres irrigués villageois (PIV) emblavés en riz dévastés par la montée des eaux du fleuve Sénégal.
5 Commentaires
Foutanke
En Septembre, 2024 (10:26 AM)C'est extrêmement grave leur mutisme et leur inaction.
Reply_author
En Septembre, 2024 (11:29 AM)Qui sait peut être que le chiffre du niveau d'eau aussi est faux , une enquête avec notre excellente justice nous édifiera.
Pauvreesprit
En Septembre, 2024 (12:34 PM)Avec tous ces hectares perdus, ceux qui étaient intéressés par la riziculture même risquent de se décourager.
On doit entreprendre des mesures proactive et faire des études pour que ces zones de riziculture puissent être protégées.
Il est temps d'investir dans l'agriculture pour endiguer cette pauvreté qui sévit dans nos villes et villages et abandonner ces petits commerces de pacotilles chinoises qui ne rapportent rien
Mohamed
En Septembre, 2024 (12:41 PM)Donc que les populations n’attendent rien de ces incapables.
Vu Sur Rts
En Septembre, 2024 (13:24 PM)Badou
En Septembre, 2024 (16:02 PM)Participer à la Discussion