La réplique d’Adji Sarr au leader du Pastef, Ousmane Sonko, fait encore parler. Dans une vidéo de 6 minutes, l’ex-masseuse a donné, hier, sa version sur sa confrontation avec son présumé violeur. Interrogé sur iRadio, Ali Fary Ndiaye, spécialiste en sciences politiques, parle de pari risqué.
Selon lui, chacun essaye de gagner la bataille de l’opinion publique, car c’est une sorte de victimisation qui ne dit pas son nom. «Cette sortie m’inspire tout simplement ce qu’elle inspire à une bonne partie de l’opinion, c’est-à-dire qu’Adji Sarr et Sonko, chacun d’entre eux essaye de gagner la bataille de l’opinion. On se rend compte de plus en plus que c’est une affaire qui cherche à être plus un procès public plutôt qu’un procès légal, institutionnel. Donc, je crois que dans cette affaire, chacun essaye, en fonction du contexte, de développer sa stratégie qui lui permet de gagner la bataille de l’opinion et de se victimiser», a-t-il indiqué.
D’autre part, l’expert estime qu’il y a des gens qui sont derrière elle pour la manipuler et qui font dire à la plaignante ce qu’ils voudraient qu’elle dise.
«Sonko a fait son live ; Adji Sarr a réagi. De plus en plus, elle a envie de sortir et de montrer sa version des faits. Avec tous les risques que cela comporte, si l’on se réfère à son niveau d’instruction, à sa jeunesse. On a le sentiment qu’il y a des mains invisibles qui sont en train de lui demander de faire certains nombres de sorties et peut-être pour gagner la sympathie d’une partie de l’opinion», renchérit-il.
Seulement, comme semble-t-il l’affirmer, les Sénégalais en ont marre de cette affaire qui n’a que trop duré, alors que les priorités sont ailleurs.
«Les gens ont envie de tourner cette page et de se focaliser sur des choses plus importantes, parce que nous sommes dans une situation où il y a des agents invisibles qui apparaissent plus que les agents visibles et les gens croient que véritablement, ce serait intéressant qu’on se focalise sur des questions plus importantes», conclut-il.
14 Commentaires
Wait And See
En Décembre, 2022 (14:45 PM)Cikolog
En Décembre, 2022 (14:51 PM)En tout cas dans un État srx un étudiant de la 1ère année en sciences juridiques peux régler ce blem Adji Sarr/Sonko
Il suffit d appliquer les règles de procédure
Tu accusés tu apporte tes preuves on organise le procès
T as pas de preuves pas de procès on passe à de choses plus responsables
Maintenant si les sénégalais comme le dur mr Fary en ont marre de cette Affaire c est pas l intérêt de Adj Djirna donc elle ne doit pas répondre à Sonko di tic au tac car trop de communication tue la communication
Mbir
En Décembre, 2022 (14:55 PM)Latchiri Mbaldi C
En Décembre, 2022 (15:50 PM)Reply_author
En Décembre, 2022 (19:44 PM)Cet "expert" n'est pas courageux pour aller jusqu'au bout de sa logique. Il a peur du volet de bois vert, insultes et invectives de l'autre bord.
Il dit qu'il n'a pas confiance à l'état du Sénégal pour les tests.
Le juge lui a donné la possibilité d3 choisir le laboratoire de son choix.
Là aussi, il décline l'offre. Alors là...il ya anguille sous roche.
Les partisans de sonko veulent nous faire croire que Adji Sarr n'a pas de preuves.
Et le sperme trouvé sur elle ?
Ousmane Sonko avait la possibilité de clore le débat en acceptant de se soumettre à ce test d ADN
Brigadier Sabari
En Décembre, 2022 (16:49 PM)C'est d'ailleurs ce qui a poussé à la criminalisation du viol au Sénégal.
Seulement le viol n'est pas uniquement une affaire de " sénégalais d'en bas".
Parmi " ceux d'en haut", il y'a aussi des salauds.
Et il ne serait pas compréhensible pour les Sénégalais lambda que les dossiers de viol impliquant des personnalités soient mis sous le boisseau pour préserver on ne sait quelle paix sociale..
SONKO l'a fait, qu'il paye.
Cheikh Yerim n'a pas eu autant de sollicitude quand il avait été accusé de viol.
Pire,on a vu des " féministes " faire circuler une pétition pour lui dénier le droit de participer à l'émission " diakarlo" de la TFM.
Ces prétendus féministes sont depuis entré en hibernation.
L'affaire Adji Sarr ne semblant pas les intéresser.
Pas de deux poids deux mesures.
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