Depuis plus d’une décennie, la pension de retraite des ex temporaires des chemins de fer du Sénégal n’a pas connu de revalorisation. Les membres de l’entente des chemins de fer, qui regroupe tous les cheminots, en ont assez de cette situation, qu’ils veulent voir évoluer. Ils étaient en conclave ce mercredi 22 mars dans l’enceinte de la gare ferroviaire de Tambacounda en présence d’une forte délégation venue de Thiès, et cette vieille doléance a naturellement resurgi. «Ce sont les Tambacoundois qui ont battu le rappel des troupes en présence d’une délégation venue de Thiès pour dénoncer la situation dans laquelle ils vivent. Les ex temporaires de la régie des chemins de fer sont oubliés. Depuis plus d’une décennie, rien n’a été fait pour nous. La pension stagne », s’est désolé à l’issue de ce vaste rassemblement, Aly Diallo Sow, président de l’entente des ex temporaires de la régie des chemins de fer du Sénégal.
« Il s’agit des arriérés de cotisations que devraient l’ex SNCS (465 millions FCFA), Transrail (4 milliards 018 millions 201 619 FCFA) et Dakar Bamako Ferroviaire (4 milliards 808 millions 902 297 FCFA) ainsi que la mise en place d’une provision de 100 millions FCFA pour les ex temporaires qui n’avaient pas été déclarés à l’IPRES », a-t-il expliqué assurant que le chef de l’Etat doit faire quelque chose pour ces ex temporaires avant de parler de la relance des chemins de fer.
« La relance des chemins est une bonne idée et le chef de l’Etat a donné des instructions en ce sens mais elle ne peut pas être effective sans l’implication des anciens cheminots qui non seulement ne sont pas impliqués mais courent derrière leurs pensions estimées à 10 milliards qui dorment dans les tiroirs de l’IPRES et les anciens ne bénéficient pas de prise en charge médicale», a souligné le porte-parole. Une situation qui d’après lui, doit évoluer le plus rapidement possible, eu égard à leur difficile condition de vie. «Nous demandons avec insistance à l'État de vider ce problème pour de bon, car il concerne plus de 1 000 agents temporaires dans différentes catégories qui vivent difficilement car certains perçoivent 15 000 FCFA », a-t-il exhorté, y voyant une manière de donner aux retraités de la régie des chemins de fer, une image plus valorisante.
« Il s’agit des arriérés de cotisations que devraient l’ex SNCS (465 millions FCFA), Transrail (4 milliards 018 millions 201 619 FCFA) et Dakar Bamako Ferroviaire (4 milliards 808 millions 902 297 FCFA) ainsi que la mise en place d’une provision de 100 millions FCFA pour les ex temporaires qui n’avaient pas été déclarés à l’IPRES », a-t-il expliqué assurant que le chef de l’Etat doit faire quelque chose pour ces ex temporaires avant de parler de la relance des chemins de fer.
« La relance des chemins est une bonne idée et le chef de l’Etat a donné des instructions en ce sens mais elle ne peut pas être effective sans l’implication des anciens cheminots qui non seulement ne sont pas impliqués mais courent derrière leurs pensions estimées à 10 milliards qui dorment dans les tiroirs de l’IPRES et les anciens ne bénéficient pas de prise en charge médicale», a souligné le porte-parole. Une situation qui d’après lui, doit évoluer le plus rapidement possible, eu égard à leur difficile condition de vie. «Nous demandons avec insistance à l'État de vider ce problème pour de bon, car il concerne plus de 1 000 agents temporaires dans différentes catégories qui vivent difficilement car certains perçoivent 15 000 FCFA », a-t-il exhorté, y voyant une manière de donner aux retraités de la régie des chemins de fer, une image plus valorisante.
1 Commentaires
Elhadji
En Mars, 2023 (14:43 PM)Participer à la Discussion