Les tarifs appliqués aux usagers de l'autoroute à péage sont jugés très élevés. D'où la volonté du gouvernement de les faire baisser. Mais, en ce moment, l'État fait face à la résistance de la société française, Eiffage.
Ancien député et coordonnateur du collectif, Cheikh Oumar Sy soutient que l'État a l'obligation de renégocier le contrat avec Eiffage.
"Aujourd'hui, le président de la République a tout à fait raison de dire que le Sénégal a le droit de renégocier ces contrats, vu tout ce qui a été constaté dans les manquements de l'autoroute à péage; dans le contrat mais surtout dans les aspects sécuritaires", souligne-t-il.
Selon Cheikh Oumar Sy, le Sénégal est en train de perdre énormément de ressources dans ces contrats.
"Venir avec 6% d'investissements pour gagner 97%, c'est excessif. Depuis le début, avec le collectif des usagers de l'autoroute à péage, nous avons mené des actions de terrain. Ce qui nous a poussé à la conclusion qu'il faut que la société civile se mobilise autour d'une étude qui doit mettre en exergue toutes les difficultés et les manquements de l'autoroute à péage sur les questions de sécurité mais surtout sur la question de réduction des tarifs qui sont excessifs", soutient-il.
À l'en croire M. Sy, "en plus de cela, ce qui est plus grave, c'est qu'aucune commune, à ce jour, ne reçoit aucun franc malgré tous les désagréments de l'autoroute à péage".
0 Commentaires
Participer à la Discussion