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Samedi 19 août, aux environs de 21 h 30, aux abords du centre aéré Bceao, à Yoff. Un homme s’extirpe d’une Hyundai et va à la rencontre de clients qui lui avaient commandé quelques instants plus tôt 120 pilules d’ecstasy. Grande fut sa surprise de se rendre compte qu’il avait affaire à des policiers en civil.
Il s’agissait d’éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis). D’après L’Observateur, qui rejoue le film de la chute du dealer, les policiers avaient exploité un renseignement faisant état d’un trafic de drogues de synthèse entre Paris et Dakar, centralisé par un immigré résident en France.
Le suspect se nomme Dame Lô, originaire de Louga. En apprenant qu’il est arrivé à Dakar le 17 août, les policiers mettent en place un dispositif pour l’appréhender. Celui-ci portera ses fruits deux jours plus tard avec son arrestation à Yoff.
Lorsque le mis en cause a été arrêté, une fouille de sa voiture a permis aux policiers de mettre la main sur 525 autres pilules d’ecstasy (en plus des 120 destinées à ses faux clients) et une enveloppe contenant 200 000 francs CFA.
L’Observateur rapporte qu’il a essayé dans un premier temps de mener les enquêteurs en bateau en affirmant qu’il est de passage au Sénégal et qu’il est établi à Louga. Plusieurs heures d’interrogatoire plus tard, il passe à table. Admet qu’il loge avec son épouse dans un appartement à Nord-Foire. Le journal croit savoir qu’il s’agissait d’une ruse pour gagner du temps, permettre à ses complices de faire le nettoyage chez lui avant une éventuelle perquisition.
Dame Lô se faisait passer pour un commerçant, mais il alimentait le marché dakarois en ecstasy en passant par l’AIBD. «Le suspect utilisait des emballages de bonbons dans lesquels il parvenait astucieusement à introduire les pilules», soufflent les sources de L’Observateur.
Démasqué, Dame Lô décide alors de coopérer. Il confesse que son trafic lui a permis d’acquérir plusieurs biens, notamment un immeuble R+4 à la Sicap Liberté 4. Il soufflera aux policiers qu’il existe une nouvelle filière de trafic d’ecstasy entre le Sénégal et la Gambie.
Les enquêteurs de l’Ocrtis apprendront que le dealer vendait de la cocaïne lorsqu’il vivait en Italie.
Dame Lô a été présenté au procureur de la République qui, selon L’Observateur, «l’a mis à la disposition de l’administration pénitentiaire». À la suite d’un mandat de dépôt ? Le journal ne le précise pas.
Il s’agissait d’éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis). D’après L’Observateur, qui rejoue le film de la chute du dealer, les policiers avaient exploité un renseignement faisant état d’un trafic de drogues de synthèse entre Paris et Dakar, centralisé par un immigré résident en France.
Le suspect se nomme Dame Lô, originaire de Louga. En apprenant qu’il est arrivé à Dakar le 17 août, les policiers mettent en place un dispositif pour l’appréhender. Celui-ci portera ses fruits deux jours plus tard avec son arrestation à Yoff.
Lorsque le mis en cause a été arrêté, une fouille de sa voiture a permis aux policiers de mettre la main sur 525 autres pilules d’ecstasy (en plus des 120 destinées à ses faux clients) et une enveloppe contenant 200 000 francs CFA.
L’Observateur rapporte qu’il a essayé dans un premier temps de mener les enquêteurs en bateau en affirmant qu’il est de passage au Sénégal et qu’il est établi à Louga. Plusieurs heures d’interrogatoire plus tard, il passe à table. Admet qu’il loge avec son épouse dans un appartement à Nord-Foire. Le journal croit savoir qu’il s’agissait d’une ruse pour gagner du temps, permettre à ses complices de faire le nettoyage chez lui avant une éventuelle perquisition.
Dame Lô se faisait passer pour un commerçant, mais il alimentait le marché dakarois en ecstasy en passant par l’AIBD. «Le suspect utilisait des emballages de bonbons dans lesquels il parvenait astucieusement à introduire les pilules», soufflent les sources de L’Observateur.
Démasqué, Dame Lô décide alors de coopérer. Il confesse que son trafic lui a permis d’acquérir plusieurs biens, notamment un immeuble R+4 à la Sicap Liberté 4. Il soufflera aux policiers qu’il existe une nouvelle filière de trafic d’ecstasy entre le Sénégal et la Gambie.
Les enquêteurs de l’Ocrtis apprendront que le dealer vendait de la cocaïne lorsqu’il vivait en Italie.
Dame Lô a été présenté au procureur de la République qui, selon L’Observateur, «l’a mis à la disposition de l’administration pénitentiaire». À la suite d’un mandat de dépôt ? Le journal ne le précise pas.
13 Commentaires
Lo
En Août, 2023 (16:48 PM)Reply_author
En Août, 2023 (17:43 PM)Anonyme
En Août, 2023 (16:49 PM)Nianthio
En Août, 2023 (17:45 PM)Soul
En Août, 2023 (18:01 PM)Votre jalousie envers les lougatois Vous consumera
Zemourien
En Août, 2023 (18:35 PM)un immigré résident en France.
vendait de la cocaïne lorsqu’il vivait en Italie.
Wawou Gueur
En Août, 2023 (08:53 AM)Wawou Gueur
En Août, 2023 (08:53 AM)Participer à la Discussion