![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/73060da13c609852656ff6e2361df20c85d8555c.jpeg)
Aby Dieng, 21 ans, s'est mariée avec S. S Faye en octobre dernier. Les conjoints sont sortis ensemble pendant cinq ans. Un mois après son union, le couple est frappé par un drame.
Alertée par des maux de ventre et une pressante envie d’aller aux selles, Aby Dieng se réfugie dans les toilettes. Constatant des saignements, elle crut que c’étaient ses menstrues, d’autant qu’elle pouvait rester quatre mois sans les voir. Il remarquera «un truc» sortir d’elle et tomber dans les toilettes.
Selon L’Observateur, qui a couvert le procès, ce récit est celui fourni par l'étudiante devant le tribunal des flagrants délits de Dakar où elle a été jugée pour avortement clandestin, suppression d’enfant et profanation de cadavre.
Selon l’accusation, la prévenue savait très bien ce qui se passait dans les toilettes le jour des faits incriminés. Après avoir constaté qu’elle était enceinte, alors que son mariage avec S. S. Faye approchait, elle aurait choisi de garder le secret. Elle n’aurait même pas informé son futur mari, qui l’épousera alors qu’elle était enceinte de cinq mois.
Un mois après que le mariage est scellé, craignant un accouchement prématuré, elle décide de se débarrasser du fœtus. Elle se rend aux toilettes et l’extirpe dans des conditions non rapportées par L’Observateur dans son récit. «Le coup réussi, elle jette [le fœtus] dans la fosse septique», rapporte le journal.
Cette option lui coûtera cher. Un de ses colocataires, constatant que la fosse est bouchée, fait appel à un plombier. L’opération de débouchage révèlera que le fœtus d’un bébé de sexe féminin jeté dans la fosse obstruait la voie d’évacuation. Les sapeurs-pompiers, appelés à la rescousse, attesteront la découverte macabre. «L’enquête déclenchée révélera qu’Aby Dieng est l’auteur des faits», renseigne L’Observateur.
S’il a reconnu à la barre être l’auteur de la grossesse, le mari de l’étudiante, appelé en tant que témoin, a déclaré qu’il ignorait que son épouse était enceinte.
Cette dernière a martelé ses dénégations devant le tribunal. «Je ne comprends pas ce qui s’est passé. J’ignorais même que j’étais enceinte. Je suis mariée, je n’ai pas besoin d’interrompre ma grossesse.» Convaincu de la culpabilité de Aby Dieng, le procureur a requis trois ans ferme. Le juge a déclaré l’étudiante coupable et l’a condamnée à un an de prison.
Alertée par des maux de ventre et une pressante envie d’aller aux selles, Aby Dieng se réfugie dans les toilettes. Constatant des saignements, elle crut que c’étaient ses menstrues, d’autant qu’elle pouvait rester quatre mois sans les voir. Il remarquera «un truc» sortir d’elle et tomber dans les toilettes.
Selon L’Observateur, qui a couvert le procès, ce récit est celui fourni par l'étudiante devant le tribunal des flagrants délits de Dakar où elle a été jugée pour avortement clandestin, suppression d’enfant et profanation de cadavre.
Selon l’accusation, la prévenue savait très bien ce qui se passait dans les toilettes le jour des faits incriminés. Après avoir constaté qu’elle était enceinte, alors que son mariage avec S. S. Faye approchait, elle aurait choisi de garder le secret. Elle n’aurait même pas informé son futur mari, qui l’épousera alors qu’elle était enceinte de cinq mois.
Un mois après que le mariage est scellé, craignant un accouchement prématuré, elle décide de se débarrasser du fœtus. Elle se rend aux toilettes et l’extirpe dans des conditions non rapportées par L’Observateur dans son récit. «Le coup réussi, elle jette [le fœtus] dans la fosse septique», rapporte le journal.
Cette option lui coûtera cher. Un de ses colocataires, constatant que la fosse est bouchée, fait appel à un plombier. L’opération de débouchage révèlera que le fœtus d’un bébé de sexe féminin jeté dans la fosse obstruait la voie d’évacuation. Les sapeurs-pompiers, appelés à la rescousse, attesteront la découverte macabre. «L’enquête déclenchée révélera qu’Aby Dieng est l’auteur des faits», renseigne L’Observateur.
S’il a reconnu à la barre être l’auteur de la grossesse, le mari de l’étudiante, appelé en tant que témoin, a déclaré qu’il ignorait que son épouse était enceinte.
Cette dernière a martelé ses dénégations devant le tribunal. «Je ne comprends pas ce qui s’est passé. J’ignorais même que j’étais enceinte. Je suis mariée, je n’ai pas besoin d’interrompre ma grossesse.» Convaincu de la culpabilité de Aby Dieng, le procureur a requis trois ans ferme. Le juge a déclaré l’étudiante coupable et l’a condamnée à un an de prison.
0 Commentaires
Participer à la Discussion