L’entreprise chinoise Poly Changda va construire le pont de Rosso et ses viaducs d’accès, qui vont coûter 47 millions d’euros (environ 30,8 milliards de francs CFA), annonce l’édition numérique du mensuel économique panafricain Financial Afrik.
Selon le site financialafrik.com, Poly Changda a battu toute une foule de concurrents dont les géants chinois China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), Hunan Road And Bridge Construction, China Railway Seventth Group, Stecol Corporation, l’Egyptien Arab Contractor, le Portugais Teixeira Duarte, et le Sénégalais Rizzani De Eccher/Ecotra/Spic.
Poly Changda a d’autant plus séduit Nouakchott et Dakar que son offre était de loin la meilleure, si on la compare à celles de 16 autres candidats en lice, indique la même source.
Elle précise que l’entreprise chinoise dispose d’un délai de trente mois pour construire le pont et les viaducs. L’entreprise chinoise doit entamer les travaux de construction dès le 20 décembre 2020.
Le pont de Rosso va faciliter le transport des personnes et des biens entre Nouakchott et Dakar. Il va accroître les échanges commerciaux sur plusieurs axes routiers transafricains, rappelle financialafrik.com.
Il est financé par la Banque africaine de développement, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne.
D’une longueur de 1. 461 mètres, pour une largeur de 55 mètres, l’infrastructure permettra, selon la Banque africaine de développement, de réduire le temps de la traversée de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, théoriquement de vingt—cinq à deux minutes.
Une fois le pont achevé, le trafic quotidien moyen bondirait de 115 véhicules à 370, dès la mise en service, puis à 3 .210 d’ici à 2048.
Les véhicules gagneront deux heures sur le trajet Nouakchott-Dakar, 550 kilomètres.
Le pont de Rosso va également contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les régions de Trarza (Mauritanie) et de Saint-Louis (Sénégal).
BHC/ASG/ESF
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