Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains, invité d'Assane Guèye dans l’émission "Jury du dimanche" sur iRadio, s’est offusqué du comportement des étudiants qui ont brûlé des bus et saccagé des biens publics.
En effet, les pensionnaires de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), en grève illimitée, dénoncent les problèmes d’hébergement et de restauration. Pendant le premier jour d'affrontements avec les forces de l'ordre, trois véhicules ont été incendiés.
Mais pour Alassane Seck, «c'est déplorable, on peut le constater, pour le regretter. C'est totalement inacceptable. C'est vrai que les étudiants ont le droit de revendiquer leurs droits. on peut le comprendre, mais aller jusqu'à brûler des voitures ou faire des actions que nous déplorons, c'est totalement inacceptable ».
Selon lui, depuis les années 68, les universités ont connu des grèves, ce n’est pas du nouveau. « C'est vrai que parfois ça exagère, parce qu'une foule est folle par définition, les gens ne sont pas contrôlés, il y a toujours des gens frustrés qui attendent l'occasion pour se défouler. Malheureusement, c'est vrai que l'État n'a pas respecté ses engagements, mais ça n'a pas justifié qu'on puisse passer à la vitesse supérieure de brûler des voitures, encore moins celle du directeur », se désole-t-il.
Il demande par ailleurs qu’une enquête se fasse. « S’il y a des manquements graves qui ont été constatés, il faudra sévir, l'État a le devoir d'enquêter sur la situation des débordements et que ceux qui sont coupables d'actions totalement inacceptables soient sanctionnés à la hauteur de leur profil".
Pour rappel, les étudiants de l'UASZ réclament, entre autres, « la réception des mille lits et des pavillons. «Dix pour cent seulement des étudiants sont logés dans le campus social. Tous les 90 % sont hors du campus. Cela pose problème. S’y ajoute le manque de salles de cours. Chaque année, le nombre d’étudiants orientés ici augmente alors qu’ils n’ont jamais augmenté les salles ».
3 Commentaires
On se rend compte des dégâts causés par 3 ans de violence dans le cerveau de ses jeunes .
Hé!
En Novembre, 2024 (15:43 PM)Certains pensent que la violence a changé de camp alors qu'elle n'a jamais bougé. Des mots comme "fusiller tous les anciens présidents Sénégalais" (allez savoir ce que "fusiller d'anciens Présidents" aurait apporté de positif comme PIB, amélioration de la vie des populations, réduction de la mortalité maternelle, création d'emplois...) ont fait leur effet.
Ces mêmes personnes (le régime actuel) qui encourageaient les émeutiers de mars 2021 et juin 2023 étaient restées silencieuses au summum des violences. Bizarrement, aucun de leurs enfants ou proche n'avait eu la moindre égratignure durant ces violents épisodes. Aujourd'hui encore, elles nous servent des mots doux comme "armez vous de couteaux et de machettes", "nous devons nous venger" entre autres.
Ce qui est claire, c'est que les nouvelles autorités sont les plus mal placées pour appeler au calme, apaiser les humeurs etc.
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En Novembre, 2024 (21:14 PM)Likiloli
En Novembre, 2024 (16:30 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (18:06 PM)Participer à la Discussion