L’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal est montée en créneau. Ce, pour dénoncer la situation qu'elle juge pénible au niveau de leur travail. Ainsi, pour se faire entendre, l’Ansfes a tenu une marche, ce lundi 07 mars 2022 à la place de la nation.
‘’Je veux mon ordre au Sénégal’’, ‘’ on n’est pas vos ennemis, pourquoi vous nous agressez?’’, tels sont les expressions lues sur les placards des sages-femmes pour dire non à la violence qu’elles subissent. Réunies à la place de la nation, munies de brassards rouges, les sages-femmes d’Etat du Sénégal sont restées déterminées pour obtenir gain de cause.
Selon les blouses roses, la recrudescence des violences, des agressions reste toujours impunie, bien que ces faits soient dénoncés. Cette marche est d’ailleurs, une occasion pour l’Ansfes d’exprimer son désarroi face aux ‘’exactions et autres agressions ‘’ subies par leurs collègues dans l’exercice de leurs fonctions.
Pour Mme Bigué Ba Mbodji, présidente de l’Ansfes, cette marche a été organisée à la suite de nombreuses interpellations qu’elles ont eu à effectuer.
‘’Depuis plusieurs années, nous avons fait l’objet d’agressions verbales, d’agressions physiques, mais également de tentatives de viol. Les sages-femmes travaillent dans des conditions très difficiles, surtout la nuit dans des zones où il n'y a pas de sécurité’’, a-t-elle renseigné à la presse.
En effet, pour ne pas rester les bras croisés, la présidente de l’association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal Bigué Ba Mbdoji, soutient : ‘’ nous avons commencé par une maternité sans sages-femmes tout en restant dans nos structures de santé en portant le brassard rouge, car nous savons qu’au bout de deux heures, sans sages-femmes, ça serait une hécatombe dans notre pays. Et nous avons fait ça pendant la semaine dernière, et le 26 février dernier, nous avons fait un point de presse pour alerter, mais ça reste toujours sans issue’’.
Face à ces faits, ces professionnelles de la santé tiennent à interpeller le gouvernement, particulièrement le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr pour mettre fin à leur situation précaire. Elles demandent aussi aux autorités étatiques, un accompagnement judiciaire dans la prise en charge des sages-femmes victimes de violences.
Toutefois, l’Ansfes se rappelant des violences subies par leurs consœurs dans certaines localités du Sénégal, sollicite une disponibilité d’un numéro vert au niveau du Msas afin de signaler les cas de violences.
6 Commentaires
Pour faire un sondage, il serait bon de donner à chaque malade hospitaliser ou reçu régulièrement à des soins, la possibilité de donner son point de vue sur l'accueil et le traitement humain dont il a été l'objet. (Carton rouge ou carton blanc selon le cas)
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En Mars, 2022 (17:39 PM)Macky Korr Marieme Faye
En Mars, 2022 (18:01 PM)Macky Korr Marieme Faye
En Mars, 2022 (18:04 PM)Participer à la Discussion