
Le Bureau International du Travail (BIT) a organisé, mardi 09 et mercredi 10 novembre, un atelier d’adoption de la charte et de mise en place du Réseau des journalistes contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail (Rejev). Il s’agit pour les membres du réseau engagés de prévenir, combattre et éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail, y compris la violence et le harcèlement fondés sur le genre. Les journalistes engagés, vont dans un premier temps, élargir le réseau à travers le Sénégal, mais également faire des actions de plaidoyer pour informer et sensibiliser sur la violence et le harcèlement dans le milieu du travail basé sur le genre.
Le 21 juin 2019 fut adoptée par la conférence Internationale du Travail de l’Organisation Internationale du Travail de la convention numéro 190 et la recommandation 206.
Ainsi, les signataires s’engagent à participer et soutenir activement toute initiative orientée vers la lutte pour l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail à l’horizon 2030.
« Nous vous assurons un accompagnement du Bureau national du BIT, c’est la raison pour laquelle nous avons tenu dès le début à être avec ces hommes et femmes de médias pour d’abord les sensibiliser sur l’importance de la lutte contre les violences et les harcèlements sur les lieux de travail. Parce qu’aujourd’hui, ce phénomène est un fléau pernicieux et qui est assez répandu sur les lieux du travail. Il y a une convention internationale, c’est la convention 190 avec sa recommandation 206 qui traite de cette question-là. Maintenant, comment faire en sorte de ces recommandations soient suivies de près au niveau des différents pays. Nous avons estimé que les hommes et femmes de médias pouvaient être de très bons relais pour assurer cette promotion de cette convention, mais aussi amener à assurer une très bonne sensibilisation pour qu’on puisse faire en sorte que dans nos différents pays qu’il y ait moins de harcèlement et de violence sur le lieu de travail », a soutenu le directeur Régional du BIT, Dramane Haidara lors de la cérémonie de lancement du réseau, ce mercredi 10 novembre .
Représentant la corporation, la présidente du réseau est revenue sur les engagements de ses compères. « En tant qu' acteurs des médias, nous sommes tous témoins de ces faits au quotidien. Et, nous avons mis en place ce réseau avec l’accompagnement du Bit, dont nous remercions au passage le directeur et également le ministre du Travail, pour travailler en synergie ensemble pour qu’on ait une justice sociale, un monde, un environnement sans violence, ni harcèlement. Nous avons mis en place un plan d’action qui va se dérouler sur trois ans, une charte et nous allons œuvrer pour que le monde du travail soit exempt de toute violence », fait savoir la présidente du réseau et journaliste au quotidien l’As, Aissatou Diop.
Enfin, représentant le ministère du Travail et directeur du travail, lors de cet atelier, Mohamed M. Loum, d’assurer l’engagement dudit ministère à être des partenaires de choix et à prendre toutes les dispositions requises pour l’adoption de la convention du Bit et la question de la violence et du harcèlement dans le monde du travail.
3 Commentaires
Reply_author
En Novembre, 2021 (12:26 PM)Mor
En Novembre, 2021 (12:40 PM)99% des journalistes de tout bord qu'ils se situent sont partisans et, de ce fait, ne respectent ni équilibre, ni équidistance et ne connaissant ni trangulation, ni vérification.
D media en est l'illustration la plus parfaite, à travers Nguéma qui s'est permis aujourd'hui d'insulter tous les "sonkoistes" comme il les appelle de façon si dédaigneuse, dont il dit qu'ils vont encore "vomir des insultes", justement parce que lui lui le journaliste se permet, dans ce qu'il prétend appeler analyse, toute forme de railleries et de commentaires totalement dénués de toute objectivité et de fondement journalistique pur. Et ils sont légion, ses acolytes dans toutes les rédactions.
Je rends, tous les jours, grace au Seigneur de n'avoir pas finalement embrassé ce métier qui aurait pu être le mien et dans lequel j'aurais pu exceller, sans prétention ou fausse modestie.
Participer à la Discussion