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Encadrer le retour des populations par l’installation de toutes les conditions nécessaires, articuler les interventions des acteurs en créant des synergies et des complémentarités dans l’offre de service: tels sont les objectifs du programme de réinsertion et de réintégration économique et sociale des populations impactées par le conflit casamançais validé hier à Ziguinchor. Ils sont au total 42.316 habitants recensés dans 69 villages du département à bénéficier de ce programme de 37 milliards qui s’étend sur 5 ans.
Il s’agit de la création d’infrastructures, de la réinsertion économique et du renforcement de la paix et de la sécurité dans les communes de Boutoupa, Adéane, Niaguis, Niassya, Enampore situées dans le département de Ziguinchor qui ont amorcé une dynamique de retour dans leur localité qu’elles ont abandonnées depuis près de 30 ans.
Aujourd’hui, à la faveur de l’accalmie notée en Casamance depuis 2012 et grâce à la mise en place de cantonnements militaires par l’Armée, ces populations éprouvent une aspiration au retour. Pour bien accompagner ce retour, l’Agence nationale pour la relance des activités socioéconomiques en Casamance, (ANRAC), en collaboration avec les autorités administratives du département de Ziguinchor, a soutenu et financé le processus d’élaboration de ce programme.
Monsieur Ansou Sané, le directeur général de l’Anrac, a salué la dynamique qui a prévalu à la finalisation de ce processus tout en indiquant que l’Etat attache un intérêt fondamental à la paix et surtout au retour des populations. Selon lui, le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes à tous les projets et programmes intervenant en Casamance afin qu’ils mettent l’accent sur la création d’infrastructures sociales de base devant favoriser l’installation rapide des populations déplacées.
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