Les événements politico-judiciaires, avec leurs lots de conséquences, ces dernières années à Ziguinchor, marquent encore les esprits. Ainsi, avec la Présidentielle du 25 février prochain, plusieurs acteurs sont mobilisés et engagés pour parer à toute violence avant, pendant et après l'élection.
Ce dialogue intercommunautaire pour la promotion d'initiatives de réponses concertées contre l'escalade de la violence préélectorale à Ziguinchor entre dans ce cadre. Cette rencontre a rassemblé différentes couches de la société et des acteurs de la société civile autour d'une table pour une élection présidentielle de paix.
Selon la présidente du Conseil d'administration de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndèye Marie Thiam Diédhiou, membre de WANEP Sénégal, réseau qui a initié cette rencontre, un dialogue important et nécessaire". "Sachant ce qui s'est passé, il y a un ou 2 ans ici à Ziguinchor et qui a entraîné beaucoup de violences, beaucoup de blessés, des morts". Chose qu'il faut endiguer, selon elle, et qui ne doit plus se reproduire dans la région méridionale.
Madame Diédhiou affiche l'espoir que pareils scénarios ne se reproduisent plus, dans la mesure où ce sont des délégués de communautés à la base : organisations de mouvements de jeunesse, conducteurs de motos Jakarta, organisations de femmes, acteurs politiques, religieux, élus qui se sont retrouvés autour de la table pour ce dialogue.
Tous se sont engagés à travailler au sein de leurs entités respectives pour apaiser le climat social.
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