Le Sénégal a inauguré le stade Abdoulaye Wade ce mardi 22 février à Diamniadio sous la présence de nombreux chefs d'Etats.
Une journée mémorable avec du spectacle en son et lumière en plus d'un match de gala entre sélection sénégalaise et africaine composée de plusieurs icônes du football continental.
Un succession d'événements heureux pour le monde du sport sénégalais qui ne passe pas inaperçu aux yeux du monde. Ce qui pousse le journaliste Alain Denis Ikoul à lancer des piques à ses dirigeants et compatriotes camerounais.
" Après la leçon sur le terrain, le Sénégal donne une autre leçon au Cameroun. Les Sénégalais ont réussi à construire un stade ultramoderne de 50 mille places en 17 mois. 17 mois mon Dieu ! Rien à voir avec les affaires de certains pays où on nous a sorti la grande littérature architecturale pour ne même pas achever les stades après 10 ans. En plus au Sénégal on n'a pas entendu des affaires de détournements. Le plus intéressant encore est que là-bas ils ont tellement l'art de bien faire les choses, qu'ils savent qu'un stade ça s'inaugure, tout le contraire de ce pays d'Afrique Centrale qui vient d'abriter la CAN. Dans ce pays le plus important c'était la mobilisation des influenceuses à deux balles. Les présidents d'Afrique et du monde sont déjà au Sénégal pour inaugurer ce stade ce soir: c'est la preuve que c'est un pays respecté, un pays qui force l'admiration. Tout le contraire de certains pays où le sac de ciment a été facturé à 16 000 FCFA. Après tout cela, le président Macky Sall a eu l'élégance de rebaptiser le stade au nom de son prédécesseur Abdoulaye Wade : quelle classe seigneur ! Or au Cameroun personne ne connaît le vrai nom de certains grands stades. Non... il ne faut pas avoir honte d'imiter le bon exemple. Nous devons nous mettre à l'école Sénégalaise. Car en l'espace de deux semaines ils nous ont enseigné plein de choses. D'abord sur la pelouse, et aujourd'hui en dehors, affirme le directeur de publication de CFOOT.
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