LIGA - Dans un match marqué par trois penaltys, le FC Barcelone et l'Atlético Madrid se sont quittés sur un score nul (2-2). Lionel Messi a marqué son 700e but en carrière d'une superbe panenka mais c'est un nouveau coup sur pour le Barça qui laisse encore filer de points. Le Real pourrait compter quatre points d'avance à l'issue de cette 33e journée.
Le Barça s’enfonce encore un peu plus dans la crise. Trois jours après un nul sur le terrain du Celta Vigo (2-2), les Catalans ont dû à nouveau partager les points ce mardi soir, au Camp Nou, face à l’Atlético (2-2). Sans grande imagination, ils ont pourtant mené à deux reprises, grâce à deux petits coups de pouce. Mais ils ont été incapables de conserver leur avantage. Notamment à cause de l’ancien Monégasque Yannick Carrasco qui a obtenu deux penalties. Avec cette contre-performance, les hommes de Quique Setién comptent un point de retard sur le Real Madrid, qui doit encore recevoir Getafe jeudi. Les Merengue ont un boulevard devant eux pour le titre de champion.
Le FC Barcelone est passé à côté de son rendez-vous. Face à au troisième de la Liga, le club catalan s’est montré peu imaginatif et n’a que trop rarement inquiété Oblak. Pour cela, il a surtout fallu compter sur des coups de pied arrêtés. C’est dans ce secteur de jeu que les deux buts de l’équipe sont intervenus. Un corner de Messi malencontreusement dévié dans ses propres filets par Diego Cota (1-0, 12e). Et un penalty transformé par l’Argentin (2-1, 50e), auteur du 700e but de sa carrière (club et sélection confondus).
700e but de Messi, Griezmann sur le banc
Mais cela n’a pas suffi. Car, en face, un joueur avait le feu dans les jambes. En deux accélérations, Yannick Carrasco a fait basculer la rencontre. Fauché en pleine surface à chaque fois. D’abord par Vidal, puis par Semedo. Une double occasion dont a su profiter Saul Niguez pour marquer à chaque fois (2-2, 19e et 62e). Bien aidé, il est vrai, par la VAR qui lui a permis de retirer la première tentative initialement frappée par Diego Costa (16e), après un arrêt jugé illicite de Ter Stegen, les deux pieds devant sa ligne.
Un spectacle qu’Antoine Griezmann a dû observer, en grande partie, depuis le banc de touche. Quique Setién ne lui ayant permis d’affronter son ancien club qu’en le faisant entrer au début du temps additionnel de la deuxième période. Un terrible désaveu pour le champion du monde français, auteur de dernières sorties très décevantes. Pour lui et le club catalan, cette fin de saison risque d’être un long chemin de croix.
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