La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (Fsjda) se retire des compétitions internationales. Une décision prise après la démolition du Dojo national, selon un communiqué signé par son président, Me Ababacar Ngom. Repris par Stade, ce dernier se dit « choqué ».
« La démolition du Dojo national Maître Amara Dabo, siège de la Fsjda et centre d’entraînement des équipes nationales, a eu un impact négatif sur les activités sportives et administratives de la structure », lit-on en effet dans le communiqué.
« Face à l’absence d’une solution transitoire satisfaisante pour permettre à l’administration de fonctionner et aux internationaux de s’entraîner », la Fsjda dit « éprouver d’énormes difficultés pour mener à bien ses activités de mission de service public. »
Selon Ngom et ses collaborateurs, « cette décision de se retirer des compétitions internationales est lourde de conséquences » surtout « pour la course aux qualifications des judokas aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024) » et « la préparation de l’élite jeune aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Dakar 2026 », sans compter « les championnats d’Afrique et du monde. »
Ils ajoutent : « Les compétitions internationales sont des rendez-vous où le sportif de haut niveau a le devoir de défendre valablement les couleurs nationales pour mériter de la nation et donner j une image positive de son pays. Cette légitime ambition passe nécessairement par une bonne préparation des athlètes et un suivi administratif afin de mettre nos représentants dans les conditions optimales de performances. »
Or, argumente la Fsjda, la situation « actuelle » du judo sénégalais, caractérisée par « l’absence de siège, le traitement des dossiers et de lieu d’entraînement pour les internationaux », ne donne pas la possibilité « de répondre favorablement aux exigences du haut niveau. »
Les responsables interpellent les autorités du ministère des Sports et du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss).
« La démolition du Dojo national Maître Amara Dabo, siège de la Fsjda et centre d’entraînement des équipes nationales, a eu un impact négatif sur les activités sportives et administratives de la structure », lit-on en effet dans le communiqué.
« Face à l’absence d’une solution transitoire satisfaisante pour permettre à l’administration de fonctionner et aux internationaux de s’entraîner », la Fsjda dit « éprouver d’énormes difficultés pour mener à bien ses activités de mission de service public. »
Selon Ngom et ses collaborateurs, « cette décision de se retirer des compétitions internationales est lourde de conséquences » surtout « pour la course aux qualifications des judokas aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024) » et « la préparation de l’élite jeune aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Dakar 2026 », sans compter « les championnats d’Afrique et du monde. »
Ils ajoutent : « Les compétitions internationales sont des rendez-vous où le sportif de haut niveau a le devoir de défendre valablement les couleurs nationales pour mériter de la nation et donner j une image positive de son pays. Cette légitime ambition passe nécessairement par une bonne préparation des athlètes et un suivi administratif afin de mettre nos représentants dans les conditions optimales de performances. »
Or, argumente la Fsjda, la situation « actuelle » du judo sénégalais, caractérisée par « l’absence de siège, le traitement des dossiers et de lieu d’entraînement pour les internationaux », ne donne pas la possibilité « de répondre favorablement aux exigences du haut niveau. »
Les responsables interpellent les autorités du ministère des Sports et du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss).
3 Commentaires
nous ne pouvons pas organiser en 2026 et ne pas prendre part pour defaut d'infrastructures !! Quelle honte!!!
Yass
En Février, 2024 (11:24 AM)Amoureux Du Sport
En Février, 2024 (11:46 AM)Chaque discipline sportive bénéficie d'une ou de deux compétitions internationales par an, toutes catégories confondues ( garçons ,filles, petites catégories, junior, sénior), largement insuffisantes pour relever le niveau de nos joueurs.
La fermeture des stades LSS et de IMD a sonné le glas de nombreuses fédérations qui n'ont plus de siège, d'espaces de jeu et de salles de compétitions. Conséquences :
1. la préparation des compétitions internationales est galvaudée
2. la déperdition des talents détectés
3. le recul sportif du Sénégal pratiquement dans toutes les disciplines
4. le découragement des encadreurs
Il ne faut pas se leurrer: il faut une réelle politique sportive et une volonté de faire du sport au Sénégal un véritable levier de développement. Ce n'est pas le TAF Yeugueul actuel qui donnera des résultats probants.
Regardons les problèmes en face et trouvons les vraies solutions.
Pour terminer, j'invite la Fédération de Judo à ne pas baisser les bras, pour le bien de nombreux jeunes qui ont sacrifié des années entières de leur vie pour l'amour qu'ils ont pour le judo. J'espère que cette annonce faite fera bouger les lignes et faire réagir la tutelle, pour le bien du judo particulièrement et de l'ensemble des sports, de manière générale.
Merci
Niassz 1
En Février, 2024 (15:04 PM)lat diop doit faire quelque chose et donner un espace pour la fédé de judo et l'équipe nationale. y'aura les JOJ 2026 et bcp de milliards seront injectés.
merci
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