![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/230359fafb95501e236ae982d7bde92483bbec8b.jpg)
Lors du derby entre l'Espanyol et le Barça ce dimanche en Liga féminine, la défenseure Mapi Leon s'est rendue coupable d'un geste obscène à l'égard de Daniela Caracas. Un geste condamné par le RCDE.
Nouvelle polémique en Espagne. Alors que le procès de Luis Rubiales suit son cours, le football féminin espagnol est dans la tourmente. Ce dimanche, lors du derby entre l'Espanyol et le Barça (0-2), la défenseure Mapi Leon a fait parler d'elle, et pas forcément pour les bonnes raisons. A la 15e minute, sur un corner, l'internationale espagnole a touché les parties intimes de Daniela Caracas. Si cette dernière n'a pas esquissé le moindre geste sur le moment, son club a exprimé son "mécontentement total" après les évènements.
"Il s'agit d'une action que nous considérons comme inacceptable et qui ne doit pas passer inaperçue. Plus tard, lorsque Caracas a pris conscience de ce qui s'était passé, elle a pris conscience de la gravité du geste, mais a choisi de ne pas réagir avec colère afin d'éviter des sanctions disciplinaires et de nuire à l'équipe", indique l'Espanyol dans un communiqué.
L'Espanyol n'exclut pas de saisir la justice
Le club catalan regrette également les "réactions regrettables" sur les réseaux sociaux à l'égard de sa joueuse. "Nous croyons fermement au respect et à l’esprit sportif comme valeurs fondamentales du football et nous espérons que ce type de situations sera traité avec le sérieux qu’elles méritent. De plus, nous avons mis les services juridiques du Club à disposition de notre joueuse si elle souhaiterait intenter une action en justice. De plus, comme l'a fait le RCD Espanyol à plusieurs reprises, nous souhaitons exprimer notre rejet de toute forme de violence, qu'elle soit physique ou verbale, dans le monde du football. Le sport doit être un espace de respect et de coexistence, et nous condamnons toute attitude qui encourage la haine ou l'agression sur et en dehors du terrain."
Cette affaire intervient en plein procès de Luis Rubiales. L'ancien président de la Fédération espagnole est jugé depuis une semaine pour agression sexuelle et coercition, après avoir fait pression sur Jenni Hermoso pour qu'elle minimise la portée du baiser non consenti. Le parquet a requis deux ans et demi de prison à son encontre. Trois autres membres de la Fédération, dont Jorge Vilda, sont également poursuivis pour avoir exercé des pressions sur la joueuse. Entamé le 3 février, le procès doit s'achever au maximum le 19 février.
RMC
6 Commentaires
Ewortpmgfrnddrydeuuppp
il y a 2 jours (17:06 PM)Reply_author
il y a 1 jour (18:45 PM)Baaraam
il y a 1 jour (19:52 PM)Carcasse Se Décarcasse
il y a 1 jour (20:43 PM)Participer à la Discussion