Des supporters de l'équipe de France ont appelé, via de brefs slogans, à la démission du président Emmanuel Macron lors du match France-Pays-Bas vendredi au Stade de France, après un peu plus de 49 minutes de jeu, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Alors que le tableau affichait à Saint-Denis un chronométrage de 49 minutes et trois secondes lors de la rencontre, plusieurs dizaines de supporters des Bleus ont scandé "Macron, démission !" durant quelques secondes.
Quelques sifflets à travers le stade avaient auparavant accompagné le passage du chrono à 49 mn 03 sec.
Ces protestations sur fond de mouvement social contre la réforme des retraites et l'utilisation par le gouvernement de l'article 49.3 de la Constitution sont restées très partielles mais audibles, uniquement reprises par des fans de la tribune où se rassemblent le groupe des supporters officiels des Bleus, les "Irrésistibles Français".
Un appel à ce geste de contestation avait été partagé sur les réseaux sociaux avant le match, notamment par le député (LFI) François Ruffin, qui voulait voir "siffl(ée) la retraite Macron".
Il survient au lendemain de la 9e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, marquée par une augmentation du nombre de participants et un regain de tensions dans plusieurs villes du pays.
6 Commentaires
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Il faut pas rêver mon ami. Les français sont plus éduqués que les sénégalais. Pour moi au Sénégal ou même dans beaucoup de place d Afrique. Il faut se mettre au travail et peut être penser à la démocratie dans 50 ans. Si on donne la démocratie aux sénégalais. Ça sera la pagaille dans tous les secteurs. Exemple le sénégalais pense qu'il peut occuper anarchiquement la rue même y jetter sa poubelle. Donc éduquons notre population d abord
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En Mars, 2023 (22:17 PM)Martinho Mucuane, qui a partagé un vestiaire avec certains athlètes qui représentent encore aujourd'hui les Mambas et connaît très bien leur dynamique et leur sensibilité, s'est excusé auprès des joueurs et des entraîneurs, ajoutant plus tard que l'équipe avancée qui s'occupait de toute la logistique avait échoué, en indiquant un terrain sans conditions pour que les Mambas s'entraînent.
« Nous sommes arrivés ici, sur le terrain, sur le terrain qui nous était proposé pour nous entraîner, mais c'est un terrain pitoyable, un terrain sans les conditions minimales pour jouer au football. C'est vraiment regrettable. Et profitez-en pour présenter vos excuses aux joueurs, qui sont des professionnels, pour tout ce qu'ils ont fait. Ils ont parcouru tant de kilomètres pour arriver ici et puis ils trouvent ce champ sans conditions. Même l'hôtel lui-même n'est pas digne de l'équipe nationale", a reconnu Mucuane dans une interview à RM Sport.
Au départ des athlètes qui évoluent en interne, le vice-président de la Fédération mozambicaine de football pour les équipes nationales a assuré, à l'aéroport international de Mavalane, qu'il y avait une équipe avancée qui s'occupait de toute la logistique. Pourtant, étonnamment, à leur arrivée à Dakar, les joueurs et les entraîneurs ont été confrontés à des situations auxquelles ils ne s'attendaient pas. Franchement, Martinho « Paíto » Mucuane dit que quelque chose s'est mal passé et qu'il n'a pas hésité à assumer ses responsabilités.
« Nous avons rencontré cette situation dans la matinée. Malheureusement, nous n'avons aucun moyen de courir, car nous faisons confiance à une équipe qui s'occupait de la logistique et, manifestement, n'a pas choisi ce parcours. Nous, en tant que fédération, devons assumer cette responsabilité", a-t-il reconnu dans un entretien au micro de RM Sport.
Ce n'est pas la première, ni la deuxième, encore moins la troisième fois que les athlètes et entraîneurs des Mambas se plaignent de meilleures conditions d'entraînement et d'hébergement. Dans un passé récent, Zainadine Jr., l'un des capitaines des Mambas, a même déclaré que l'équipe nationale avait été hébergée dans une "pension", en référence à un hôtel de la ville de Matola, qui, pour des raisons éthiques, le " O Country » omet le nom.
Paíto n'a aucun doute sur le scénario négatif que cela pourrait apporter à l'équipe nationale. Par conséquent, il considère qu'il doit y avoir des changements si nous voulons atteindre d'autres niveaux.
"Si le Mozambique veut côtoyer des équipes comme le Sénégal ou se placer au niveau de grandes équipes, cela doit commencer par nous en tant que fédération et partenaires créant des conditions pour les joueurs."
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