
Vendredi dernier, la famille des courses hippiques s'était donné rendez-vous à l'hôtel Ngor Diarama pour prendre contact avec le nouveau ministre des Sports Yankhoba Diattara. Une rencontre qui a fini en queue de poisson, puisqu'une rixe a éclaté entre les acteurs et les membres du Comité national de gestion (CNG).
Samedi dernier, Seneweb avait d'ailleurs relaté la tension qui avait prévalu au cours de cette rencontre.
Abdallah Fall, membre du Groupement des propriétaires et éleveurs de chevaux de courses au Sénégal (GPECCS) est revenu sur les circonstances qui ont poussé le ministre à suspendre la réunion.
Selon M. Fall, le ministre avait demandé que cinq personnes soient choisies pour parler. Celui qui avait le micro, qui est un laudateur de Cheikh Niang, aidé par ses alliés, a refusé de donner la parole au doyen des jockeys Cheikh Ahmed Tidiane Dème, vainqueur du Grand Prix du Chef de l’État en juillet 1981.
Si l'on en croit M. Fall, leur doyen voulait juste exposer à la tutelle les maux et difficultés du secteur équin.
Il précise que depuis 2012, année à laquelle Cheikh Tidiane Niang a pris les rênes du CNG, la structure a été gérée de manière opaque. En 2018, le président du CNG a privilégié les chevaux de son fils et de son gendre. Ces derniers ont été épinglés pour dopage. Malheureusement, quand les cas de dopage sont signalés, chaque fois, du sang de cheval est prélevé pour analyse. Mais le CNG ne donne jamais les résultats. En 2022, du sang des chevaux prélevé pour analyse s'est volatilisé.
"Il y a eu de la nébuleuse dans la gestion. On a des preuves sur les magouilles perpétrées. Il privilégie les chevaux de son fils et de son gendre, alors qu'en 2018, ils ont été épinglés pour dopage sur les chevaux. Malheureusement, cela n'a jamais eu de suite. L'organisation des courses est devenue une affaire de famille. Quand les jockeys doivent se rendre à l'étranger pour les besoins de courses hippiques, au lieu de privilégier les acteurs directs pour le voyage en France pour l'Arc de Triomphe et la rencontre de Toulouse (propriétaires, jockeys, entraîneurs, maréchaux-ferrants...) le CNG choisit des proches qui n'ont rien à voir avec la filière.
Nous, membres du secteur, ne sommes pas contents. Les jockeys, même les chevaux ne sont pas satisfaits de la façon dont notre secteur est géré", a décrié M. Fall.
Il faut souligner que le mandat du CNG a expiré depuis le 31 octobre 2022. Et le nouveau ministre des Sports est chargé de désigner le président qui va diriger le monde hippique.
Aujourd'hui, le Groupement des propriétaires et éleveurs de chevaux de courses au Sénégal (GPECCS) est en attente d'un nouveau dirigeant capable de mettre sur les rampes de l'émergence le secteur.
Niang a fini un mandat d'un an au lieu de deux, car l'ancien ministre Matar Ba avait reconduit le bureau pour un an. Certains d'ailleurs plébiscitent le Pr. Sakhir Thiam qui, selon eux, a les moyens de mener à bien leur secteur.
Nos tentatives de joindre le président du CNG Cheikh Niang sont restées vaines.
4 Commentaires
Mollah Francois Xavier
En Novembre, 2022 (20:38 PM)Fall Ousmane
En Novembre, 2022 (04:12 AM)un tres sale milieu ,les courses hippiques telles que jadis organisees.on y voyait du tout, des driankes griots et meme des adeptes de 3cartes.
non aux dopages des animaux
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