L'OM a remporté dimanche à Lille un match mal embarqué (2-1) pour conforter sa deuxième place.
Le match : 1-2
Dans la lignée de ses sorties depuis le début de l'année 2020, l'OM a présenté un visage froid et calculateur dimanche à Lille. Et, dans la lignée de ses précédents matches de Championnat, ça a été suffisant pour gagner (2-1).
Regroupés en défense pendant les 50 premières minutes, les Marseillais se sont d'abord contentés de subir. L'absence de Dimitri Payet se faisait cruellement sentir. Steve Mandanda brillait dans son but pour retarder l'inéluctable devant Osimhen puis Loïc Rémy (4e, 15e). Il n'a toutefois rien pu faire face à Victor Osimhen, lancé dans la profondeur par Bamba (51e), encaissant pour la première fois un but en 2020 en Championnat (il en avait déjà pris trois en Coupe de France). Osimhen servait Rémy quelques minutes plus tard pour le 2-0 (57e). Le but était refusé pour un hors-jeu du centreur. Le tournant du match.
Dans la minute suivante, Bouna Sarr a obtenu un penalty. Valentin Rongier l'a tiré. Mike Maignan l'a arrêté (60e). André Villas-Boas a alors lancé Marley Aké à la place de Sakai. Le jeune attaquant a apporté sa fraîcheur et l'OM s'est enfin mis à jouer, en mode rouleau compresseur.
Il a d'abord obtenu un corner. Valère Germain a coupé sa trajectoire et Reinildo l'a prolongé dans son but (67e). Aké a ensuite trouvé ce même Germain dans la profondeur. Depuis le côté droit, il a centré vers Dario Benedetto, qui a marqué pour la première fois depuis le 21 décembre (3-1 contre Nîmes, 19e journée). Ces deux buts inscrits en 2'19", associés à la réorganisation tactique des Marseillais, ont coupé les jambes des Lillois. Ils ont désormais 12 points de retard sur le dauphin du PSG. Ces derniers ont une sacrée marge sur leurs poursuivants : les Rennais, battus dans l'après-midi par Reims (0-1), sont à 11 points.
14
L'OM est désormais invaincu depuis 14 matches en Championnat. Les Marseillais n'ont plus perdu depuis le 27 octobre (4-0 contre le PSG, 11e journée).
Le joueur : Valère Germain, forte tête
Préféré à Nemanja Radonjic pour commencer la rencontre, Valère Germain a longtemps couru dans le vide sur le côté droit de l'attaque marseillaise. Il aurait pu se décourager. Mais il n'a rien lâché. Alors qu'il n'avait plus été décisif depuis le 14 décembre, une passe décisive pour Radonjic contre Metz (1-1, 18e journée), il a coupé un corner de Sanson que Reinildo a prolongé dans son but sur l'égalisation (67e). Germain a levé la tête deux minutes plus tard pour offrir le but de la victoire à Dario Benedetto, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon (69e). Il a continué à se battre et à défendre comme un mort de faim jusqu'à la dernière seconde, au mental.
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