
La période hivernale des transferts a été riche pour le football sénégalais. En un mois, 3 grands noms du football national ont quitté le Sénégal pour l’Europe. Les meilleurs buteurs de Ligue 2 et de Ligue 1, El Hadj Seck et Ibrahima Seck, s’envolent respectivement pour la Jupiler Pro League belge et pour l’Ekstraklasa polonaise. Une excellente nouvelle que tout le monde ne voit pas d’un très bon œil.
H2 Des championnats sénégalais attractifs
Le football est devenu un véritable marché. Les habitués des paris sportifs savent exactement de quoi l’on parle. Quand eux utilisent un code promo 1xBet pour parier sur leurs équipes favorites, les chasseurs de tête des grands clubs utilisent la renommée de leur équipe pour faire leur promo auprès de nos joueurs. C’est la loi de l’offre et de la demande.
Faut-il s’en plaindre ? Pas du tout. Parce que ce qui compte, dans le football, c’est le développement des joueurs. D’une manière ou d’une autre, leur talent rejaillit toujours sur leur pays d’origine, que cela soit le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, ou même la France.
Un excellent exemple est celui de Pape Meïssa Ba. Formé au Dakar Sacré-Coeur, il a ensuite continué sa carrière en France, à Grenoble, et vient maintenant de partir pour la Bundesliga 2 allemande, dans la grande équipe du Schalke 04. Avec lui, le club espère retrouver la première division.
Autant dire que nos équipes savent former des joueurs et leur offrir un tremplin pour grandir sous d’autres cieux, pour l’instant. Parce qu’elle pourrait, elle aussi, finir par attirer les talents.
H2 L’exemple de la Ligue 1 française
Le championnat de France de Ligue 1 n’est que le 5ème championnat au monde en termes de qualité de jeu. Chaque année, ses meilleurs joueurs quittent les équipes pour rejoindre d’autres championnats, parfois même dès la sortie du centre de formation.
Pourquoi ? Pour financer le club, car un joueur de football est perçu comme une marchandise. Il est formé pour prendre de la valeur et permettre la réalisation d’une plus-value à la vente. C’est exactement ce qu’ont fait les clubs comme Dakar Sacré-Coeur avec Pape Meïssa Ba, ou l’U.S. Gorée avec Ibrahima Seck.
C’est aussi ce que font tous les clubs français. Kylian Mbappé a été formé à Paris et joue aujourd’hui au Réal Madrid. Adrien Rabiot est passé par 4 clubs français avant de filer à la Juventus de Turin. Ousmane Dembélé a goûté au monde pro via le Stade rennais, avant de partir faire parler la poudre au Borussia Dortmund, puis à Barcelone. Antoine Griezmann est la seule exception, lui qui est parti dès l’adolescence en Espagne, où il joue depuis 20 ans. La liste est encore longue.
C’est exactement ce qui fait la force de l’équipe de France, mais aussi de l’équipe du Sénégal. Des joueurs formés au pays, qui ont rapporté de l’argent à leur club ou à leur centre de formation, et qui le rendent aujourd’hui en faisant rêver les supporters de leur équipe nationale.
H2 Le retour des joueurs en sélection
Grâce à leur carrière à l’étranger, nos joueurs peuvent porter le maillot du Sénégal et rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Sadio Mané, formé à Génération Foot, aurait-il le même niveau s’il n’était pas monté en puissance avec le FC Metz, puis le RB Salzbourg avant de se révéler en Premier League avec Southampton et Liverpool ?
Idem pour Idrissa Gueye, formé à l’Institut Diambars, puis repéré par Lille, avant de s’envoler pour le meilleur championnat du monde : la Premier League. Serait-il le même joueur aux plus de 100 sélections avec les Lions ? Assurément non.
Mais ce qui caractérise ces deux talents, c’est que contrairement à beaucoup d’autres équipiers de sélections nationales africaines, ils ont été formés au Sénégal. Ils ne sont pas des joueurs binationaux ayant grandi à l’étranger. La formation footballistique sénégalaise leur a permis de devenir les grands joueurs qu’ils sont aujourd’hui. Ça, c’est une excellente nouvelle !
H2 Un avenir radieux pour la Ligue 1 sénégalaise
Alors, que manque-t-il à la Ligue 1 sénégalaise, non pas pour retenir ses joueurs, mais pour attirer des footballeurs déjà talentueux et formés à l’étranger ? De l’argent. L’Arabie Saoudite a montré la voie, étant capable de faire signer des grands noms comme Cristiano Ronaldo, Ngolo Kanté ou encore Georginio Wijnaldum.
En France, les investisseurs qataris ou encore américains ont réussi à faire revenir Rabiot dans le championnat et même à attirer Lionel Messi, Zlatan Ibrahimovic, Neymar ou encore Ronaldinho.
La même chose pourrait arriver au Sénégal, qui compte aussi des hommes et des femmes d’affaires comptant des fortunes à plusieurs centaines de millions de dollars. Il suffit de 2 ou 3 investisseurs pour changer la dynamique d’une fédération, d’un pays. Surtout que le Sénégal dispose déjà des infrastructures, mais aussi des centres de formation.
Par conséquent, soyons heureux que nos joueurs quittent le pays, parce qu’ils concourent à construire une équipe de Lions capable de remporter une coupe du monde. C’est ça le football : un monde sans frontières où le potentiel de chacun peut se réaliser là où il trouve sa place. Un jour, cette place sera à Dakar, à Gorée et à Pikine pour des joueurs Français, Allemands ou encore Polonais.
1 Commentaires
Bootyhunter
En Février, 2025 (22:56 PM)Participer à la Discussion