Passés par des moments délicats durant leur carrière, John Utaka et Souleymane Camara ont retrouvé le sourire à Montpellier. Le Nigérian, titulaire sur l'aile gauche, constitue un poison permanent pour les défenses adverses, quand le Sénégalais, depuis cinq ans dans l'Hérault, a endossé cette saison le costume de super remplaçant. Deux atouts qui pourraient encore sévir à Nancy, samedi, lors de la 28e journée de Ligue 1.
Olivier Giroud, Younès Belhanda et Henri Bédimo ne sont pas les seules raisons des excellents résultats de Montpellier, deuxième à une longueur du Paris Saint-Germain à l'aube de la 28e journée de Ligue 1. Parmi les autres, au même titre que l'éclosion des jeunes Cabella et Stambouli ou que la parfaite complémentarité de la charnière Hilton-Yangambiwa, il y a le retour en grâce de John Utaka et Souleymane Camara, lesquels pèsent sur la bonne saison du club cher à Louis Nicollin. Les deux Africains, tous deux nés en 1982, vivent des heures heureuses à Montpellier, un club qu'ils ont rejoint respectivement en janvier 2011 et à l'été 2007.
Utaka, ancien international nigérian, s'est imposé comme un titulaire indiscutable sous les ordres de René Girard, lequel l'a titularisé à 24 reprises en Ligue 1 depuis le début de la saison. Blessé à la cuisse en janvier, il est revenu encore plus fort depuis, avec à la clé deux buts importants, inscrits à chaque fois de la tête, à Paris et contre Bordeaux. Très vif dans son couloir gauche, où il a développé une grande complémentarité avec Bédimo, Utaka profite de sa vivacité et de son agilité ballon au pied pour provoquer un maximum ses vis-à-vis. Il fait partie des nombreux joueurs de l'effectif montpelliérain, comme Belhanda, Cabella, Aït-Fana ou Bédimo, à pouvoir faire la différence par ses dribbles.
Le talent pour l'un, l'abnégation pour l'autre
S'il manque souvent de réalisme devant le but, ce qui explique qu'il n'a marqué que cinq fois en championnat cette saison, l'ancien Lensois et Rennais, capable de prouesses techniques, a retrouvé de sa vista d'antan, lui qui moisissait en deuxième division anglaise avec Portsmouth quand les dirigeants héraultais ont été le chercher il y a un peu plus d'un an. Montpelliérain depuis bien plus de temps, puisqu'il est dans sa cinquième saison avec le MHSC, avec qui il a connu la remontée dans l'élite, Camara évolue dans un rôle différent depuis peu. Soumis à une plus forte concurrence sur son aile droite, du fait de la bonne saison réussie par Dernis jusqu'à sa blessure et de la confirmation du talent du jeune Cabella, «Souley» a perdu au fil de la saison ses habits de titulaire. S'il n'a débuté qu'à 11 reprises en Ligue 1, il est entré en jeu le même nombre de fois. Mais si son temps passé sur le terrain est en baisse, le Sénégalais, qui a disputé la Coupe d'Afrique des Nations en début d'année, est souvent très efficace quand on fait appel à lui.
A tel point qu'il est candidat au titre officieux de « super remplaçant » du championnat, lui qui a inscrit cinq de ses six buts en sortant du banc. La dernière fois pas plus tard que dimanche dernier contre Caen (3-0) lorsque son pressing lui a permis de réussir le but du break douze minutes après avoir suppléé Aït-Fana. Pas le plus technique ni le plus virevoltant des attaquants montpelliérains, Camara, qui s'est relancé dans l'Hérault depuis 2007 après deux saisons très compliquées à Nice, ne rechigne jamais à travailler pour le collectif. C'est pour cette raison que René Girard n'hésite pas à le titulariser lors des gros matches, l'intéressé redescendant volontiers dans son couloir pour épauler Bocaly et gêner les relances adverses.
Personnage important dans la vie de groupe, où il fait figure de coéquipier modèle, Camara, qui compte désormais 200 matches de Ligue 1 à son compteur, a un temps subi les critiques des supporters, pas toujours tendres à son endroit. Mais l'euphorie dans laquelle baigne le club héraultais, avant de se déplacer à Nancy samedi soir, a fait voler en éclats les critiques, et le Sénégalais, comme son alter ego Utaka, sera un atout important pour le sprint final dans lequel s'est lancé Montpellier, plus que jamais en course pour taquiner le Paris Saint-Germain jusqu'à la fin du championnat.
3 Commentaires
Depuis La Corrèze
En Mars, 2012 (21:25 PM)Naaru Gannar
En Mars, 2012 (21:28 PM)La formation mauritanienne se classe parmi les plus mauvaises équipes de football dans le monde, mais les responsables politiques et du sport tentent d'inverser la tendance pour les Mourabitounes.
Le dernier classement établi par la FIFA devrait être rendu public dans la journée du mercredi 7 mars, mais le rang médiocre de la Mauritanie, que l'organisation mondiale du football a classé dans les profondeurs du tableau à plusieurs reprises, amène les officiels à passer à l'action.
La Mauritanie occupe actuellement la 203ème place au niveau mondial, à seulement quelques échelons du dernier rang. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a critiqué ce classement, affirmant qu'il n'était plus acceptable au vu du potentiel et des talents énormes dans le pays
Par Mohamed Foily pour Magharebia à Nouakchott
NOn non
LE RIDICULE ici c'est pas le classement
LE RIDICULE c'est qu'un petit dictateur du desert pique une colere contre la FIFA alors qu'il sait tres bien qu'apres LES COUPS D'ETAT,la COURSE de CHAMEAUX est le sport préféré de son bled!
Yakhouya
En Mars, 2012 (21:42 PM)Participer à la Discussion