Après une première saison jugée positive, la nouvelle équipe du Comité de gestion des courses hippiques (CNG-CH) dirigé Mouhamadou Lamine Diop veut harmoniser les textes de la discipline. Pour un bon déroulement de la saison 2024-2025 qui profile à l’horizon, le CNG-CH a procédé au toilettage du règlement des courses.
Alé Diagne, membre du CNG-CH, a dévoilé quelques éléments du document, lors d’une formation des acteurs de la presse dans le domaine du cheval, samedi dernier, au Haras national de Kébémer.
Selon lui, le règlement, qui s’applique à l’ensemble des acteurs de la filière, est composé de 32 chapitres et 100 articles, notamment les dispositions générales qui parlent de l’applicabilité du règlement. Il y a ensuite les autorisations, l’organisation et le contrôle des courses (qui est du ressort du CNG et des promoteurs).
Les autres chapitres traitent du mandataire, de l’âge des chevaux, de la classification des chevaux, des distances, de la formation et de la qualification des jockeys, les engagements, les contrats de prestation et taux de rémunération avec les entraîneurs, entre autres.
L'instance invite les acteurs à s’approprier ce nouveau règlement pour faciliter le travail. ‘’ Cette année, on a eu beaucoup de félicitations à la fin de la saison. Et tout cela ne serait pas possible sans le soutien de nos autorités, le président Diomaye Faye, le PM Ousmane Sonko et les deux ministères de tutelle. Tous ont contribué à nos résultats. Pendant la saison morte, nous avons continué à travailler sur les textes et règlements, ce qui est essentiel pour consolider l’unité autour de la filière. Notre objectif est de parvenir à la souveraineté des courses et des paris au Sénégal’’, a fait savoir Mouhamadou Lamine Diop, président du CNG-CH.
2 Commentaires
Un Amateur
En Octobre, 2024 (16:02 PM)Il y’a d’abord un manque criant d’infrastructures. Notre seul hippodrome n’a pas les normes requises. Le CNG devrait travailler à mettre en place un hippodrome réglementaire dans chaque zone du Sénégal où il y’a un haras et doter les CRG de moyens pour y organiser des journées et y organiser un grand meeting chaque année.
Ensuite, le deuxième problème des courses c’est la qualité des chevaux. Nos équidés sont lents, manquent d’endurance et n’ont pas la précocité requise. Cela se traduit par les course hachées avec des chevaux qui franchissent le poteau presque au pas. Par ailleurs on note la quasi absence d’un créneau « pur sang » ( les courses de purs sang sont plus des courses d’exhibition avec des chevaux réformés des circuits européens venus pour être étalon et qu’on fait courir). Les courses et l’élevage de pur sang devraient être mieux considérées avec de bonnes allocations et une catégorisations car c’est l’avenir des courses. Ceci nous permettra de sélectionner les meilleurs pour en faire des étalons et ne pas être toujours obligé d’aller en chercher en Europe.
Il y’a enfin le manque de qualifications des acteurs. Pour avoir de bons chevaux les acteurs doivent être de véritables hommes de chevaux d’où l’importance de la formation des jockeys, des entraîneurs et des grooms. En sus il y’a l’indiscipline que tout amateur a pu constater dans les champs de courses ce qui renvoi une images négative de la filière. Le jour de course on voit tous ces acteurs qui n’hésitent pas à jeter leur sachet d’eau vide sur la piste et pire ça ne semble choquer personne.
Et pire encore des jockeys qui bloquent sciemment leurs adversaires ce qui, en plus d’être dangereux pour le cheval, peut causer la mort car dans les courses certaines chutes peuvent être très graves.
Dabakh
En Octobre, 2024 (16:16 PM)Cheikhna
En Octobre, 2024 (17:16 PM)Participer à la Discussion