Mohamed Tounkara est le Sénégalais qui est monté sur le Kilimanjaro (5891,8 m), le point culminant de l’Afrique. L’une des sept montagnes les plus hautes du monde. Auparavant, il a gravi le Mont Blanc (4809 m) et le Mont Toubkal (4167 m).
À chaque aventure, il croise la faucheuse sans que cela altère sa détermination à poursuivre son chemin en poussant ses limites toujours plus loin. «C’est quelque chose qu’on ne peut pas ignorer : le danger de mort en montagne. Mais j’ai tendance à dire qu’il faut décolérer la mort, les aventures», philosophe-t-il dans L’Observateur.
Il poursuit : «Ce n’est pas parce qu’on est dans son lit, bien au chaud qu’on ne peut pas mourir. Ce n’est pas parce qu’on est en montagne qu’on va forcément mourir. La mort n’a rien à voir avec la maladie, le confort, l’inconfort ou les aventures. Je sais que je peux mourir aussi bien dans mon lit qu’en montagne, je l’accepterais car ce serait la Volonté divine.»
Mohamed Tounkara ajoute : «Le seul luxe que je peux me permettre, c’est d’espérer mourir heureux et si je meurs en faisant ce que j’aime, ainsi soit-il. Ma relation avec la mort est un peu particulière dans le sens où je l’ai vue venir plusieurs fois et je l’ai acceptée plusieurs fois.»
Prochaine aventure de celui qui se définit alpiniste : «Ma prochaine expédition, ce sera dans l’Himalaya (8849 m). Je vais tenter de gravir l’un des toits du monde qui s’appelle Le Manaslu qui faisait partie des quatre montagnes culminant à plus de 8000 mètres d’altitude. Ce sera une expédition qui va durer deux mois.»
À chaque aventure, il croise la faucheuse sans que cela altère sa détermination à poursuivre son chemin en poussant ses limites toujours plus loin. «C’est quelque chose qu’on ne peut pas ignorer : le danger de mort en montagne. Mais j’ai tendance à dire qu’il faut décolérer la mort, les aventures», philosophe-t-il dans L’Observateur.
Il poursuit : «Ce n’est pas parce qu’on est dans son lit, bien au chaud qu’on ne peut pas mourir. Ce n’est pas parce qu’on est en montagne qu’on va forcément mourir. La mort n’a rien à voir avec la maladie, le confort, l’inconfort ou les aventures. Je sais que je peux mourir aussi bien dans mon lit qu’en montagne, je l’accepterais car ce serait la Volonté divine.»
Mohamed Tounkara ajoute : «Le seul luxe que je peux me permettre, c’est d’espérer mourir heureux et si je meurs en faisant ce que j’aime, ainsi soit-il. Ma relation avec la mort est un peu particulière dans le sens où je l’ai vue venir plusieurs fois et je l’ai acceptée plusieurs fois.»
Prochaine aventure de celui qui se définit alpiniste : «Ma prochaine expédition, ce sera dans l’Himalaya (8849 m). Je vais tenter de gravir l’un des toits du monde qui s’appelle Le Manaslu qui faisait partie des quatre montagnes culminant à plus de 8000 mètres d’altitude. Ce sera une expédition qui va durer deux mois.»
8 Commentaires
Abdoulaye
En Février, 2023 (14:42 PM)Camaradealpiniste
En Février, 2023 (14:57 PM)-
Tu ne sais pas ce que ça représente au niveau technique. Et surtout il a parfaitement le droit d'avoir des passions comme n'importe quel sportif qui aime relever des défis. Je ne vois pas pourquoi dans son cas ce serait moins acceptable. Dans les pays développés les montagnes sont de gigantesques zones de tourisme de plein air dédiés aux sportifs. Comparer ce qu'il fait à un loisir de singe est irrespectueux.
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Signalier
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En Février, 2023 (15:21 PM)-
voilà quelqu'un qui n'a jamais randonné en montagne pour dire ça. il n'y a pas plus beaux paysages au monde et plus belle manière de se sentir connecté à la nature puissante qui nous fait nous sentir si petit. les perspectives nous heurtent, l'altitude impressionne, on se sent ailleurs, déconnectés, surplombant le monde au milieu de paysages impressionnant et bluffant qui sont ressentis d'une manière qu'aucune photographie ne pourra jamais faire ressortir.
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Signalier
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En Février, 2023 (15:28 PM)