Anna Sémou Faye, la Directrice générale de la police nationale (Dgpn) va recevoir, ce mardi 18 novembre, un lot de matériels opérationnels destinés à appuyer la police sénégalaise dans le cadre de la préparation du XVe Sommet de la Francophonie.
C’est au ministère de l’Intérieur, sis à la Place Washington à Dakar, qu’aura lieu la cérémonie de remise dudit matériel entre la patronne de la Police sénégalaise, son homologue de la France le Dgpn, Jean-Pierre Falcone, et le Directeur de la Coopération internationale du ministère français de l’Intérieur, Emile Perez.
Une réunion bilatérale sur la coopération de sécurité franco-sénégalaise sera ensuite tenue à la Direction Générale de la Police Nationale, informe le communiqué reçu par Seneweb. Lequel informe également que le Dgpn, le Major Général de la Gendarmerie nationale et le Directeur de la Coopération internationale du ministère de l’Intérieur français seront en mission à Dakar. Ils seront accompagnés du Directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale. Et ont pour objectif, sur instruction du ministre de l’Intérieur, à la demande du Premier Ministre, de faire le point sur l’assistance apportée par la France à l’organisation du volet «sécurité» du XVe Sommet de la Francophonie.
Le document d’informer que la France est partenaire du Sénégal pour l’organisation et la mise en œuvre du volet «sécurité» du Sommet de la Francophonie. De début mars à fin octobre de cette année, 15 actions de coopération ont été mises en œuvre par la France dans le but de renforcer les capacités opérationnelles des services de sécurité intérieure sénégalais (10 actions de formation, 2 audits de sécurité et 3 actions de dons de matériels).
Au total, indique la même source, 554 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires, auront été formés par des experts français du ministère de l’Intérieur dans le cadre d’un Plan d’appui à la sécurité du sommet, le programme «Pass», dont le fil conducteur est le renforcement des capacités des services de sécurité sénégalais en matière de protection et d’acheminement des hautes personnalités.
7 Commentaires
Hab21
En Novembre, 2014 (16:44 PM)Det
En Novembre, 2014 (17:11 PM)Abdoun
En Novembre, 2014 (17:46 PM)Deug Reck
En Novembre, 2014 (17:57 PM)Titen
En Novembre, 2014 (22:43 PM)Akanlafindumayé
En Novembre, 2014 (08:37 AM)il y a quelques semaines la France (encore elle) a fait don au Sénégal de motos pour la Police et la Gendarmerie. au cours du reportage, on a montré l'arrière des engins; ils avaient encore leurs plaques minéralogiques françaises. c'est à dire que lnos bienfaiteurs n'ont méme pas prit le soin de les enlever avant de nous les expédier. pour des personnes fières, pareille chose ne serait jamais passée. en décidant d'organiser ce genre de sommet, le volet sécuritaire doit etre maitrisé au meme titre que les autres volets comme la réalisation d'infrastructures, ou la mobilisation"ridicule" des militants pour "accueillir" les invités.
l'assistance française devrait se limiter uniquement aux renseignements, à la formation. mais toujours attendre de la ferraille réformée pour s'équiper le Sénégal doit dépasser cela.
PS: li ma ci gena méti c'est quand on passe cela à la RTS aux infos de 20h.
Contre Sommet De La Francophon
En Novembre, 2014 (12:17 PM)La réplique est là portée par des mouvements politiques, Associations de la société civile, personnalités publiques venus d’horizons divers, d’universitaires, de figures religieuses, d’hommes de culture et de citoyens du monde, pour tenir encore le flambeau et porter l’espoir d’un Avenir meilleur.
La réponse est là à travers nos regards qui convergent vers de nouvelles libertés, dans cette salle où vont s’élever unanimement et de façon retentissante la voix du refus, de l’éveil et de la responsabilité individuelle et collective.
Née des cendres de l’ACCT et autour d’une volonté de mettre en place une communauté ayant en partage l’usage de la langue française pour la paix et la sécurité, la stabilité et la prospérité, l’unité et la solidarité dans le monde, et de l’engagement à contribuer à la création d’un contexte économique international plus équitable, aux fins de promouvoir un processus d’amélioration de la situation économique, sociale et politique des pays membres, conformément aux résolutions fondatrices de 1989, n’est il venu le moment de nous arrêter un instant, pour dresser un bilan sans complaisance de cette Francafrique et, définir un nouveau cap et de nouvelles perspectives pour la poursuite de la marche vers un mieux être des populations et Peuples d’Afrique ?
Un quart de siècle après sa création, force est de constater que la Francophonie peine à se démarquer de la réalité d’un système d’influence et de domination, de rapports de forces et de pouvoir d’injonction, de relations de commandement et d’obéissance entre partenaires de puissance très inégale, selon la logique froide et calculatrice des intérêts égoïstes des Etats, en proportion de leurs arguments économiques et financiers, budgétaires et commerciaux, industriels et bancaires, politiques et culturels, policiers, administratifs et militaires.
Ne faudrait-il pas tirer les enseignements de la honteuse dévaluation du Franc CFA de 1994, puis de son rattachement humiliant en l’an 2000 à la monnaie unique européenne (l’Euro), confirmant ainsi le statut de monnaie coloniale ?
Quelles solutions pour prévenir la menace de ruine généralisée dans les secteurs de l’Agriculture, de l’artisanat, de l’industrie et comment atténuer les aspérités de la mainmise des multinationales françaises sur les secteurs-clés des économies africaines captives (mines, électricité, eau, tourisme, télécommunications, infrastructures, transports, banques) au détriment du Patronat privé national ?
Quelles alternatives face aux Accords inéquitables dits de « partenariat économique » (APE) avec l’UE, dont les pays africains concernés dénoncent par anticipation la ratification par leurs parlements, souvent aux ordres de l’exécutif, compromettant ainsi de façon irréversible l’avenir de nos différentes économies ?
Que dire des récents accords de pêche que l’UE a signés avec l’Etat du Sénégal et dont l’ensemble des acteurs du secteur concerné dénoncent vigoureusement les termes et demandent leurs révisions ?
Quelles alternatives à ces multiples interventions militaires « postcoloniales » notées, sous la 5ème République Française et dont celles des années 1990 à 2013, ont été particulièrement dévastatrices et déstabilisantes pour l’ensemble des Peuples et Nations dits francophones ?
N’est ce pas un euphémisme de bon aloi, que de croire à la politique culturelle et linguistique de l’organisation qui, impose à ses serviteurs africains toujours à la recherche du bout du tunnel, le
Français comme seule et unique langue officielle, alors qu’une infime partie des populations de nos pays s’en serve ?
Plus de 50 ans après les Indépendances ouest-africaines francophones et non francophones, les questions que l’on se pose restent toujours sans réponse.
Quid de la promotion des cultures et langues nationales, de l’éducation et la formation érigée comme « domaines stratégiques d’intervention » par la Francophonie, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans nos pays, des Réformes et conditions d’études, de séjour, de travail et d’avancement de nos élèves et étudiants?
Quid de la Souveraineté de nos Etats et de nos peuples sur les ressources humaines, minières, halieutiques et/ou stratégiques ?
Quid de l’Afrique des Libertés, des Droits de l’Homme, de l’Egalité devant la Loi, de la Démocratie, des Inégalités sociales, de la Culture et des mœurs, du Respect de nos croyances, de nos religions et de nos cultes, de nos langues et nos coutumes, des solidarités sociales, des convergences culturelles, sociolinguistiques et autres ?
Voilà pourquoi nous Patriotes et Démocrates Africains, d’ici et d’ailleurs, toutes nationalités confondues sans distinction ethno-raciale, de caste, de classe, de confession et de conviction idéologique ou philosophique, avions décidés de nous retrouver autour de cette plate forme pour initier un retour aux valeurs, remettre la pensée à sa place, l’imagination et le patriotisme au service du progrès social.
A ce titre, l’organisation de ce contre sommet axé autour du thème (Francophonie-Francité et Identités Nationales) et d’activités à la fois scientifiques, culturelles et artistiques, s’inscrit dans une démarche autocritique et de critique prospective, pour enfin apprendre de nos fautes et de nos erreurs, de nos lâchetés individuelles et/ou de nos démissions collectives en tant que Peuples Souverains et Ambitieux désireux d’apporter une réponse alternative et sans équivoque au système en place.
Telles sont les missions de la Nouvelle Afrique, un demi-siècle après les Indépendances et bien loin de l’hypocrisie, des rapports de profit, de la dissimulation ou des montages de tous prétendus Grands de ce monde qui se jouent de nos destinées et sacrifient le futur de la sous-région et du continent.
Front contre le sommet de la Francophonie
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