
Un ancien militaire syrien et un algérien ont été arrêtés par la police des frontières, confiés à la Division des investigations criminelles (Dic) et déférés devant le procureur de la République ce mardi, après 96 heures de garde à vue. Le Syrien a été arrêté à Karang. L’arrestation de l’Algérien s’en est suivie.
L’affaire a été traitée discrètement par
la Division des investigations criminelles (Dic). Selon l’Obs, c’est au secteur
frontalier de Karang (Fatick) que les faits se sont déroulés le 4 juin dernier.
Le syrien se rendait en Gambie lorsqu’au poste de contrôle de Karang, leur
véhicule a été soumis à un contrôle.
Sommé de montrer ses pièces d’identification, le syrien sort un passeport français qu’il tend à l’agent contrôleur. Le document est au nom d’Antonin Paul Grenier. Le policier ne tarde pas à se rendre compte que la personne sur la photo n’est pas celle qui est devant lui. L’ancien militaire est mis automatiquement aux arrêts. Fouillé, il a été trouvé avec trois autres passeports syriens dont un en cours de validité avec un visa biométrique qui a expiré depuis le 4 janvier dernier. Il détenait également deux certificats d’aptitude à la profession de marin délivrés par la République de Corée, un livret militaire en langue arabe et deux téléphones. Sur l’un des cellulaires figuraient des photos de djihadistes armés. Soupçonné d’être un terroriste, il est transféré à Dakar et confié à la Division des investigations criminelles (Dic) en même temps que l’Algérien, Amine Ben Kada, son compagnon.
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