
Ce samedi soir, sur le coup de 18h48, le fondateur de Megaupload annonçait sur son compte Twitter la résurrection de la plate-forme d'échanges de fichiers, réduite à néant par le gouvernement américain il y a un an jour pour jour.
"A cette minute précise, il y a un an, #Megaupload était détruit par le gouvernement US. Bienvenue sur Mega.co.nz", a twitté Kim Dotcom. Mega a été immédiatement prise d'assaut par les internautes. Une heure après son lancement, Kim Dotcom annonçait déjà 100.000 inscrits et le site connaissait ses premiers ratés...
"On va vous amener dans le futur"
Kim Schmitz, qui a changé son nom en Kim Dotcom, est actuellement en liberté sous caution en Nouvelle-Zélande, où il vivait au moment de son arrestation. "J'espère que vous serez contents avec le nouveau Mega", avait-il écrit sur son compte Twitter. "C'est comme un voyage dans le temps. On va vous amener dans le futur".
Le site promet des méthodes de cryptage les plus modernes, permettant que seuls les clients savent ce qu'ils téléchargent, mais pas les administrateurs du site. Cela permettrait ainsi, théoriquement, aux administrateurs d'échapper aux poursuites de la justice.
Mega proposera 50 GB de stockage, une offre supérieure à celle de sites similaires tels que Dropbox ou Google Drive. Kim Dotcom, de nationalité allemande, est sous la menace d'une extradition aux Etats-Unis, qui veulent le juger pour violation de droits d'auteur. L'audience pour l'extradition a été été repoussée deux fois et est à présent fixée à août 2013.
La justice américaine accuse les responsables de Megaupload d'avoir frauduleusement amassé 175 millions de dollars américains (135 millions d'euros) en proposant des copies piratées de films, de programmes télévisés et d'autres contenus. Créé en 2005 et installé à Hong Kong, le site affirmait rassembler chaque jour 50 millions d'utilisateurs.
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