
Dans le cadre d’une stratégie globale et intégrée de protection sociale et de gestion des risques et catastrophes, le Sénégal a élaboré un « Programme national de prévention et de réduction des risques majeurs et de gestion des catastrophes» évalué à 4,325 milliards F Cfa.Ce programme à cinq composantes a été conçu avec l’assistance du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).
Il vient appuyer les services compétents à opérationnaliser l’axe 03 « Protection sociale et gestion des risques et catastrophes » du deuxième Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP II).
Selon Mar Lô, directeur de la Protection civile, il va permettre à l’Etat de « maîtriser les accidents liés aux catastrophes d’origine naturelle et technologique ». Il est l’aboutissement de deux années de réflexion et d’analyse de l’ensemble des risques et catastrophes au Sénégal. Il s’agit principalement des risques liés aux inondations, au changement climatique, sylvopastoraux (périls acridiens), aux incendies, aux transports de matières dangereuses, et des risques industriels, maritimes, etc.
Avant cela, il a été procédé à une analyse situationnelle pour examiner les risques et catastrophes au Sénégal, puis une analyse des contraintes a été faite (mobilisation des ressources, coordination, difficile de l’ensemble des ministères, etc.). […]Ce programme a pour finalité de prévenir, réduire et gérer les risques et catastrophes. Pour cela, il faut développer la culture de la prévention et de la réduction des risques car si les risques et catastrophes sont différents, ils ont en commun le fait qu’ils accentuent la vulnérabilité des populations. D’où la nécessité d’un dispositif d’alerte précoce, de coordination, et la promotion de la communication et de la sensibilisation.
D’ailleurs, la programme, dans sa composante concernant la prévention, préconise la mise à jour d’une base de données sur les risques majeurs, la réalisation de la cartographie des risques majeurs à l’échelle national et à l’échelle de Dakar, l’appui à la création et le fonctionnement d’un centre opérationnel de coordination et de veille.Abdoul Wahab Ba, le représentant PNUD a rappelé que le programme est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en septembre 2007.
Il est financé en deux phases. La première allant de 2007 à 2009 a été financée à hauteur de 1,768 millions de dollars, alors que la seconde qui couvre les deux ans de son élaboration, a reçu un financement de 350 000 dollars du PNUD.
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