Le piratage informatique a pris des proportions inquiétantes dans le monde. Le Sénégal n’a pas été épargné. En effet, avec un taux de piratage de 78%, il convient de dire que le Sénégal fait partie des mauvais élèves.
Une étude publiée par l’Association de défense des droits des développeurs de logiciel propriétaire (BSA) en 2012, montre que le piratage informatique, en ce qui concerne les produits Microsoft, a été évalué à près de 14 milliards de Fcfa, en Afrique de l’Ouest.Et c’est cette même étude qui révèle que « le Sénégal fait partie de cette liste de mauvais élèves avec un taux de 78% par rapport au monde qui est à 40%».
Toutefois, la Responsable de la plateforme de développeur de Microsoft Afrique de l’Ouest, Aïssatou Diba Diallo indique que la tendance est à la baisse au Sénégal. « Par rapport à certains pays comme le Zimbabwe, on est bien positionné. Ce qu’il faut noter, c’est qu’il y a eu des améliorations, il y a 5 ans, quand on commençait nos premières campagnes de sensibilisation sur le piratage, on était à 84% et là on est à 78%. La tendance est positive, peut-être pas assez rapide mais on est dans la bonne tendance », a-t-elle assuré ce mercredi matin, lors de la journée Play Fair Day, un évènement organisé par Microsoft pour mobiliser les entreprises et les consommateurs sur la lutte anti-piratage.
Sur la même lancée, le Directeur de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre, Juanito Adedze ajoute que « ce taux est en baisse depuis 4 ans. Peut être qu’à un moment donné, il faudra renforcer la loi et durcir les sanctions pour réprimer les fraudeurs et les revendeurs qui se livrent au piratage ».Le Directeur de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre qui a présidé la journée a, en outre, souligné que, « certains utilisateurs cherchent délibérément à se procurer des logiciels piratés afin de réaliser des économies, ignorant le risque d’infection de leurs ordinateurs par des logiciels malveillants ».Selon lui, une étude commandée par Microsoft montre que, 1 logiciel sur 3 chez les particuliers est infecté.
On a, à peu près, le même ratio chez les entreprises: 3 sur 10. « Et en raison de ces infections, les consommateurs perdent 1,5 milliard d’heures et 22 milliards de dollars à identifier, et à réparer les dommages causés. Tandis que les entreprises dépensent globalement 114 milliards de dollars pour traiter les cyber-attaques », a-t-il expliqué.Répondant à une question sur les raisons qui poussent les gens à pirater, Abraham Badji, un des consultants invité à la rencontre a fait savoir que « souvent, c’est le fournisseur qui brouille le client. Il n’informe pas le client, il ne donne pas les bonnes informations ». Pour lui, il y a un travail de fond à faire à ce niveau.
7 Commentaires
Hackker
En Mars, 2013 (17:10 PM)l'afrique est pauvre et on a pas les moy pour rivaliser
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En Février, 2024 (18:12 PM)Arnold
En Mars, 2013 (17:57 PM)Boy Galsen
En Mars, 2013 (18:42 PM)Pas De Panik On Arrive
En Mars, 2013 (19:14 PM)Grognon
En Mars, 2013 (06:30 AM)Anonymous 123
En Mars, 2013 (09:01 AM)Et franchement parler de hacking dans l'article et nous donner des chiffres sur l'utilisation des logiciels de microsoft
ya pas que microsoft dans la communauté informatique.
Ensuite pour les infections, oui il ya des hackeurs qui sont à l'origine mai
Ben Boy
En Mars, 2013 (09:23 AM)bon bref.. contactez moi [email protected] pour une demonstration d'infiltration et despionnage de machines
a distance
Later!
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