Après la conférence de presse tenue ce 30 mars 2017 par la Coalition des Associations de Presse (Cap) pour dénoncer une menace sur la liberté de presse au Sénégal, une gestion nébuleuse de l’aide à la presse, des critères d’attributions des fréquences opaques, mais aussi la gestion politique de la maison de la presse, Bara Ndiaye, administrateur de la maison de a presse a sorti un communiqué pour répliquer.
“Sur toutes ces questions, j’avoue être profondément déçu par un activisme fondé sur une tendancieuse subjectivité”, réagit-il, d'emblée. La presse sous l’ère du Président Macky Sall, dira-t-il, a connu un bond en avant sans commune mesure. “Sur la liberté de la presse, depuis 2012, il n’y a aucun acte ou fait venant du pouvoir et qui dénote d’une menace sur celle-ci. Mieux, aucun journaliste n’est en détention au Sénégal pour un délit de presse. De même, aucune forme de persécution n’est exercée sur un journaliste, organe ou groupe de presse dans l’exercice de ses fonctions en dépit des dérives qui sont à déplorer”, écrit-il dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Seneweb.Sur l’aide à la presse, ajoute-t-il, “aucun organe de la presse privée n’est en conformité avec les obligations requises pour en bénéficier”. “Le véritable problème n’est pas posé. Destinée, comme l’indique son nom, à alléger les charges des entreprises de presse, l’aide est attribuée sur la base de critères fixés et connus de tous les acteurs (...) Des charges sociales à celles fiscales, rares sont les entreprises qui sont en règle au grand dam des employés qui du reste sont royalement oubliés”, accuse-t-il. Sur la maison de la presse, il rappelle qu’elle est intégralement construite sur fonds publics et fonctionne grâce aux dotations de l’Etat. “A ma nomination, la levée de bouclier s’était opérée autour de mon inexpérience. Près de trois ans après, cette critique semble avoir cédé la place à la politisation de l’institution. Le commentaire à beau être libre, mais les faits sont têtus. Aujourd’hui, la maison de la presse a mis à la disposition de tous les acteurs des sièges fonctionnels, une médiathèque, un cyber presse et autant de salles de réunion et de séminaire, en plus d’avoir entièrement équipé le complexe hôtelier. Ceux-là qui nous critiquent, même s’ils ont mis de l’eau dans leur « bissap » en ayant constaté la situation actuelle de l’institution, sont les mêmes que ceux qui ont toujours tenu chez nous leurs « cas d’écoles » et leurs réunions du « Tribunal des pairs » etc”, fait-il savoir.
Bara Ndiaye pense que “le véritable débat se trouve dans la précarité des journalistes et reporters pendant que leurs patrons se sucrent”.
8 Commentaires
Bul Fale
En Mars, 2017 (14:14 PM)De Dakar
En Mars, 2017 (14:38 PM)Anonyme Bouma Taxa Wax
En Mars, 2017 (15:51 PM)Bafa165
En Mars, 2017 (16:03 PM)Bafa165
En Mars, 2017 (16:03 PM)Bafa165
En Mars, 2017 (16:03 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (16:52 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (18:35 PM)Participer à la Discussion