Le ministre du Tourisme et des transports aériens a plaidé hier lors de la deuxième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental pour qu’il y ait un texte «législatif» qui, explique Maïmouna Ndoye Seck, va légiférer dans le but de rendre le secteur attractif et incitatif.
Le ministre du Tourisme et des transports aériens a été reçu hier à la deuxième session ordinaire 2015 du Conseil économique, social et environnemental.
Maïmouna Ndoye Seck et les membres du Conseil ont axé leur réflexion sur le thème : « Promouvoir une activité touristique solidaire et durable à fort potentiel de valeur ajoutée». Suite aux différents orateurs qui ont insisté sur les facteurs liés à l’érosion côtière, l’insalubrité, la qualité de l’accueil, l’insécurité… qui plombent le secteur touristique, Maïmouna Ndoye Seck a indiqué que l’absence d’une loi portant Code du tourisme, des sanctions, des incitations, etc., peut constituer un obstacle au développement dudit secteur.
Le ministre d’ajouter : «L’absence d’un tel texte peut constituer une limite à l’essor du secteur, des investissements dans le domaine touristique. Et il ne s’agit pas seulement d’avoir un code qui va être comme un recueille à l’image de ce qu’on voit en France, c’est-à-dire un regroupement de textes. Donc, nous avons besoin d’un texte législatif dans le but de légiférer pour le secteur.» En outre, Maïmouna Ndoye Seck a informé que l’ambition de leur politique consiste à atteindre 3 millions de touristes en 2023, de mettre le Sénégal dans le top 5 africain. Aussi, le ministre et son équipe se donnent pour objectifs intermédiaires d’avoir 1 million 500 touristes en 2016 et 2 millions en 2018.
« Notre ambition, c’est de développer également des activités sur les 12 mois de l’année par le développement d’autres activités touristiques, mais surtout la promotion du tourisme intérieur qui permettra aux hôteliers d’avoir un bon taux de remplissage sur toute l’année», a noté Mme Maïmouna Ndoye Seck, avant de faire savoir qu’ils sont en train de réviser tous les textes qui régissent le secteur dans le but de les améliorer. Selon le ministre du Tourisme et des transports aériens, les moyens humains et financiers «limités», alloués au département qu’elle dirige, ne favorisent pas les activités du tourisme. Fort de ce constat, elle soutient que cela «freine la mise en œuvre de nos actions.
En essayant de faire l’exercice, je me suis rendu compte que pour un secteur aussi important que le tourisme et les transports aériens, le budget alloué au niveau de ce département représente moins de 1 % du budget global de l’Etat. Ce qui fait que nous avons des limites objectives dans toutes les actions que nous avons ciblées pour le développement du tourisme ».
<8>[email protected]
Le ministre du Tourisme et des transports aériens a été reçu hier à la deuxième session ordinaire 2015 du Conseil économique, social et environnemental.
Maïmouna Ndoye Seck et les membres du Conseil ont axé leur réflexion sur le thème : « Promouvoir une activité touristique solidaire et durable à fort potentiel de valeur ajoutée». Suite aux différents orateurs qui ont insisté sur les facteurs liés à l’érosion côtière, l’insalubrité, la qualité de l’accueil, l’insécurité… qui plombent le secteur touristique, Maïmouna Ndoye Seck a indiqué que l’absence d’une loi portant Code du tourisme, des sanctions, des incitations, etc., peut constituer un obstacle au développement dudit secteur.
Le ministre d’ajouter : «L’absence d’un tel texte peut constituer une limite à l’essor du secteur, des investissements dans le domaine touristique. Et il ne s’agit pas seulement d’avoir un code qui va être comme un recueille à l’image de ce qu’on voit en France, c’est-à-dire un regroupement de textes. Donc, nous avons besoin d’un texte législatif dans le but de légiférer pour le secteur.» En outre, Maïmouna Ndoye Seck a informé que l’ambition de leur politique consiste à atteindre 3 millions de touristes en 2023, de mettre le Sénégal dans le top 5 africain. Aussi, le ministre et son équipe se donnent pour objectifs intermédiaires d’avoir 1 million 500 touristes en 2016 et 2 millions en 2018.
« Notre ambition, c’est de développer également des activités sur les 12 mois de l’année par le développement d’autres activités touristiques, mais surtout la promotion du tourisme intérieur qui permettra aux hôteliers d’avoir un bon taux de remplissage sur toute l’année», a noté Mme Maïmouna Ndoye Seck, avant de faire savoir qu’ils sont en train de réviser tous les textes qui régissent le secteur dans le but de les améliorer. Selon le ministre du Tourisme et des transports aériens, les moyens humains et financiers «limités», alloués au département qu’elle dirige, ne favorisent pas les activités du tourisme. Fort de ce constat, elle soutient que cela «freine la mise en œuvre de nos actions.
En essayant de faire l’exercice, je me suis rendu compte que pour un secteur aussi important que le tourisme et les transports aériens, le budget alloué au niveau de ce département représente moins de 1 % du budget global de l’Etat. Ce qui fait que nous avons des limites objectives dans toutes les actions que nous avons ciblées pour le développement du tourisme ».
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1 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (18:40 PM)A moins une manque de transparence et plus de détournement des fonds destinés à ce secteur qui est à l'agonie depuis l'indépendance.
Ce pays à besoin d'acteurs expérimentés qui maîtrisent la géostratégie de l'économie mondiale.
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