La cérémonie d’inauguration de la gare routière des Baux maraîchers hier a été une occasion pour le syndicaliste dans le secteur du transport par ailleurs député à l’Assemblée nationale, Alassane Ndoye, de rappeler aux autorités le devoir de revoir les conventions dans le domaine du transport, signées avec les pays limitrophes qui, d’après lui, sont en défaveur des transporteurs et des chauffeurs sénégalais.
Répondant à cette interpellation, le directeur des Transports routiers, El Hadj Seck Ndiaye Wade, soutient qu’ils sont en train de travailler «pour améliorer ces conventions pour permettre à nos transporteurs d’avoir un quota qui leur permette de bien se retrouver dans le système de transport». Il a appelé par la même occasion, les acteurs à aider l’Etat dans cette dynamique de moderniser le transport routier pour répondre aux critères de commodité internationale. «On ne peut pas négocier de bons quotas sans avoir des moyens de transport qui répondent à ces critères. Si un de nos véhicules doit concourir avec un autre véhicule d’un pays limitrophe, s’il n’est pas dans un bon état, il sera difficile de le défendre», a-t-il argué.
Le directeur des Transports routiers a par ailleurs invité le promoteur, qui assure la gestion de cette gare des Baux maraîchers, de faire en sorte que cette infrastructure réponde aux attentes des usagers et des acteurs. «J’invite le promoteur à s’ouvrir davantage aux acteurs qui sont avec lui, parce que notre transport ne peut pas être une réussite tant que le voyageur, le chauffeur, le transporteur ne s’y retrouvent pas. Et tant que le pays tout entier ne s’y retrouve pas en matière de sécurité routière, de prévention des maladies, d’hygiène bref toutes les conditions qui permettent à des personnes qui se retrouvent en nombre dans un endroit comme celui-ci d’avoir une satisfaction totale», a-t-il indiqué.
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