Les gouvernements sénégalais et malien ont signé, mardi à Dakar, une convention de coopération, en vue de réhabiliter le tronçon ferroviaire Dakar-Bamako, a constaté l'APS. Les discussions ont été amorcées ‘’pour définir les contours juridiques des partenariats possibles. Au cours des prochaines séances, on saura davantage sur les délais de la réhabilitation. C’est juste les grandes lignes de la coopération qu’on a tracées’’, a dit le ministre malien de l'Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré.
Il s’exprimait au cours d’une déclaration conjointe des deux ministres
en charge du transport. Cette rencontre sanctionne la visite de travail
de deux jours de Abdoulaye Koumaré au Sénégal.
‘’Nous avons vu des partenaires qui sont intéressés par la
réhabilitation du tronçon Dakar-Bamako. D’ailleurs, c’est ce qui nous
manque, parce que nos deux Etats seuls ne peuvent pas supporter les
coûts. Les rails sont un mode de transport qui est très coûteux’’, a
déclaré M. Koumaré.
''La société indienne Sahara Mining implantée au Mali est un partenaire
qui veut bien nous nous aider, qui veut bien nous accompagner, elle est
la bien venue. Cette société utilise déjà les rails et on a échangé sur
les contours de notre partenariat'', a expliqué le ministre malien.
''Elle travaille dans l’extraction de minerais de fer au Mali et la
société a besoin d’acheminer ses minerais. Nous savons que le transport
des minerais constitue le transport de masse. Ce transport ne devrait
pas se faire par la route, sinon ça abrège la vie de nos routes. Donc la
seule alternative crédible c’est de les faire transporter par rails’’,
a-t-il expliqué.
''C’est ainsi que la société a réfléchi et est venue me proposer qu’elle
souhaite nous accompagner pour réhabiliter les rails''. a soutenu M.
Koumaré.
Pour sa part, le ministre de Transports et des Infrastructures, Thierno
Alassane Sall, a souligné que ‘’cette discussion avec Sahara Mining
n’est qu’une partie des options possibles''.
''La réalisation d’un chemin de fer à grand écartement sur Dakar-Bamako
(...), comme le prévoit le NEPAD, est une formule que nous n’avons pas
exclue, avec des financements alternatifs qui sont disponibles’’, a dit
Sall.
Selon lui, ‘’la rentabilité est déjà envisageable dans la mesure où
Sahara Mining a fait une étude comparative du transport entre la route
et le rail et elle dit que les économies possibles sont de l’ordre de 12
dollars et nous pensons que ça pourrait aller plus loin’’.
‘’Il faut faire les rails, nous y croyons et c’est pour cette raison que
nous sommes ensemble et le faire dans une vision UEMOA (Union
économique et monétaire ouest africaine) d’abord et Afrique ensuite’’,
a-t-il précisé.
6 Commentaires
Ceo
En Mai, 2013 (00:15 AM)Diaw
En Mai, 2013 (00:28 AM)Congolese
En Mai, 2013 (07:29 AM)Railway
En Mai, 2013 (10:12 AM)Réhabiliter la voie fera vivre les carrières de mines pour le ballast, le transport, la main d'oeuvre pour les milliers de chômeurs, les ingénieurs du rail, les télécoms, le commerce dans les gares, les productions agricoles et le bétail arriveront plus vite sur les lieux de vente, etc etc. Sans compter le bénéfice politique en retirant une ville comme thies aux mains d'Idy.
Le premier Président qui débarquera à la gare de Ziguinchor inscrira son nom pour l'éternité dans les pages glorieuses de l'histoire de ce pays, mais il faut de l'ambition et du courage pour cela.
Al/6
En Mai, 2013 (12:15 PM)Dof
En Mai, 2013 (12:46 PM)C'est à la seule réunion de ces conditions que le sénégalais devient réellement "sensible".
[Sensible + Respect] = [C'est interdit] + [ce n'est posssible de le faire] + [il y a un gendarme qui veille]
Si l'un manque, il va transgresser
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