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Dans le cadre du Programme de renouvellement du parc de «cars rapides et Ndiaga Ndiaye», l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) a réceptionné, hier, 30 nouveaux minibus Tata offerts par le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). Il s’agit de la troisième phase entièrement financée par les banques à hauteur de 16,3 milliards de francs Cfa.
Le ministre des Transports et des Infrastructures, Mor Ngom, a présidé, hier, dans les locaux du Cetud, la cérémonie de remise de véhicules Tata aux opérateurs de l’Aftu. C’est un lot de 30 minibus qui marque ainsi le démarrage de la troisième phase de mise en circulation sur le réseau urbain de Dakar de 700 nouveaux minibus. Selon le ministre, ce programme marque également le début d’une nouvelle ère dans la politique de financement du matériel roulant. Contrairement aux deux premières qui ont été financées par la Banque mondiale et la République populaire de Chine, cette 3ème phase a été totalement financée par les banques locales, a souligné le ministre. Ce dernier a salué la «discipline» et le respect dont les membres de l’Aftu ont fait preuve dans le remboursement des crédits. M. Ngom a, en outre, invité le Cetud à continuer à développer les programmes de formation qui, à son avis, ont commencé à porter leurs fruits. Des changements positifs ont effectivement été notés dans le comportement des agents d’exploitation depuis la mise en circulation des nouveaux véhicules, a-t-il constaté. Le ministre a appelé les opérateurs, devenus propriétaires de ces minibus, à un «respect sans faille» de la maintenance des véhicules.?
À en croire le ministre des Transports et des Infrastructures, l’État a décidé d’étendre ce programme de renouvellement du parc automobile aux autres capitales régionales. Pour sa part, Abdoulaye Guèye, président de l’Aftu, a indiqué que ce programme de renouvellement s’inscrit, d’une part, dans le but de satisfaire la demande sociale des populations en matière de mobilité urbaine, d’autre part, à professionnaliser le secteur des transports en commun dans la capitale. C’est aussi le sentiment de Djiby Ndiaye, secrétaire général de l’Aftu, qui a rappelé que ce projet avait démarré en décembre 2005, avec la première phase de l’opération par la mise en circulation de 505 minibus Tata pour un montant global de 10,7 milliards de francs Cfa. Concernant la deuxième phase, qui s’est déroulée d’août 2010 à mai 2012, ce sont 402 autres véhicules qui ont été offerts pour un montant de 8,9 milliards de francs Cfa.
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Ab
En Août, 2012 (09:12 AM)Participer à la Discussion