
Lancé en grande pompe en 2013 et sous-tendu par la volonté réparatrice des inégalités et incohérences que l’écosystème territorial traînait depuis les indépendances, l'acte 3 de la décentralisation bat de l'aile. Dix ans après, son objectif principal qui est la création de territoires viables peine à être atteint à cause d'un défaut de financement conséquent. Une problématique qui a été remise sur le tapis, ce mercredi 29 novembre, lors de l'examen du budget du ministère des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du développement des territoires.
«Le financement de la décentralisation pose problème. Si nous voulons que l'acte 3 de la décentralisation atteigne son objectif en 2025 qui est la création de territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable, il faut rapidement aller vers la phase 2. Ce qui nous permettra de parler du financement de la décentralisation», a déclaré le député Ahmed Y. Bengeloune lors de son intervention. Il est convaincu que pour un meilleur financement de la décentralisation, il faut «une fiscalité locale plus forte».
Le parlementaire a également demandé dans le même sillage, l'augmentation des fonds de transfert conformément aux textes de l'UEMOA qui ont prévu un transfert de 20% des taxes collectées.
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