
Dans le cadre de l’amélioration de la desserte, la SEN’EAU a entamé la régénération de ses forages installés à Dakar et dans les régions. Il s’agit ici, des opérations annuelles de nettoyage et de revitalisation des forages qui n’ont plus leurs capacités maximales de production d’eau potable. L’objectif est d’augmenter la capacité de production et de distribution de ces forages pour faire face à la forte demande en eau surtout en ces temps de chaleur.
La régénération du forage de Bayakh démarré depuis mardi
C’est dans ce cadre que l’équipe technique de la SEN’EAU s’est rendue ce jeudi 23 mai 2024, à Bayakh (Thiès). Ici, Mabour Ba, technicien hydrogéologue à la direction de la maintenance centrale à SEN’EAU Dakar, et son équipe ont procédé à la régénération du forage qui alimente la zone en pleine croissance. Ils s’activent sans relâche depuis mardi pour mener à bon port les travaux dont la durée est estimée à quatre jours maximum.
Un processus complexe d’une durée de quatre jours
Selon Mabour Ba, le processus consiste à faire d’abord une vidéo-caméra dans le puits pour voir l’état du forage. Après cette étape, l’équipe procède au brossage des crépines (filtres métalliques de forme sphérique ou cylindrique placés à l'extrémité d'un tuyau d'aspiration pour y arrêter les corps étrangers) et d’élimination tous corps étrangers. Autrement dit, faire le brossage, le pistonnage et la haute pression pour atteindre l’objectif.
D’une capacité de 150 mètres cubes/heure à son actif, ce forage de Bayakh ne produit que 87 mètres cubes/heure aujourd’hui. D’où la nécessité, pour lui, de mener cette opération de régénération afin de récupérer non seulement son débit initial mais également la qualité de l'eau.
Pour finir, le technicien hydrogéologue de SEN’EAU a renseigné que ces opérations de régénération ciblent plus de 20 forages cette année. Et le forage de Bayakh est le sixième site à recevoir la visite des techniciens.
5 Commentaires
Citoyen
En Mai, 2024 (07:43 AM)Idg
En Mai, 2024 (18:01 PM)Larousse
En Mai, 2024 (06:36 AM)Il est temps pour les autorités sénégalaises de placer l'indépendance de nos structures nationales au sommet de leurs priorités. Les partenariats avec des sociétés étrangères doivent être véritablement bénéfiques pour notre pays. Cependant, la situation actuelle dans le secteur de l'eau au Sénégal est alarmante, car Suez semble prioriser ses intérêts commerciaux au détriment de la souveraineté nationale.
Christian, le secrétaire général de la Seneau, incarne cette menace. Il représente les intérêts de Suez au sein de l'entreprise et méprise ouvertement les Sénégalais. Son objectif est clair : maximiser les profits pour les employeurs français, peu importe les conséquences pour la société sénégalaise. Son attitude rappelle celle des colonisateurs qui considéraient l'Afrique et ses habitants comme de la simple marchandise.
Partout où Suez et ses partenaires ont opéré en Afrique, les résultats ont été dévastateurs. Il est impératif que les autorités sénégalaises surveillent de près toutes les négociations menées par Christian et examinent attentivement le système de recrutement des expatriés au sein de la Seneau.
Il est temps d'agir avant qu'il ne soit trop tard. La souveraineté du Sénégal dans le secteur de l'eau est en jeu, et nous ne pouvons pas permettre à une entreprise étrangère de dicter notre avenir. Les décideurs politiques doivent agir avec détermination pour protéger les intérêts de notre nation et assurer un avenir durable pour notre secteur de l'eau.
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