Les putschistes qui ont renversé hier le pouvoir d'Ibrahim Boubacar Keita au Mali, ont contraint ce dernier à démissionner et à annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale. Dans une déclaration diffusée sur la télé publique malienne, le colonel Wagué, porte-parole du Comité national pour le salut du peuple a rassuré les Maliens quant à la continuité de l'Etat et des services publiques, avant de lancer un appel aux organisations sous-régionales et internationales à accompagner le pays sa nouvelle trajectoire post-IBK. Un appel qui ne concerne pas, pour l'instant, la Cedeao.
"À compter de ce jour 19 août 2020, toutes les frontières aériennes et terrestres sont fermées jusqu'à nouvel ordre. Un couvre-feu est instauré de 21 h à 5 h du matin jusqu'à nouvel ordre. La continuité des services publiques sera assurée par ceux qui en ont droit au regard des textes en vigueur. La société civile et les mouvements socio politiques sont invités à nous rejoindre pour ensemble créer les meilleures conditions d'une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles pour l'exercice démocratique à travers une feuille de route jettera les bases d'un Mali nouveau", a-t-il appelé.
Avant de demander aux organisations sous-régionales et internationales "de nous accompagner pour le bien-être du Mali : la Minusma, la Force Barkhane, le G5 Sahel, la force Takuba, demeurent nos partenaires pour la stabilité et la restauration de la sécurité".
"A vous frères d'armes, nous vous exhortons à assurer la continuité de vos missions régaliennes, tant organiques qu'opérationnelles", a déclaré le porte-parole du comité national pour le salut du peuple (CNSP).
"Nous ne tenons pas au pouvoir, mais à la stabilité du pays", a conclu le colonel Ismaila Wagué.
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