VIDÉO. Pour lui, il faut "Aller en guerre contre le tabagisme, contre le paludisme, les accidents de la route : voilà les véritables guerres. On n'est pas en guerre contre cette maladie", a martelé l'un des invités du Grand débat de Seneweb, Babacar Dione, journaliste, analyste et chroniqueur.
Si "l'explosion du virus" est visible dans les statistiques comme le soutient l'autre invité, Boubacar Sèye, président de Horizon sans frontières, Babacar Dione dit tout le contraire. Mieux, il comprend et explique le comportement des jeunes qui se ruent sur les pages et terrains de football à l'heure de la levée des restrictions en vigueur depuis près de trois mois. "Les jeunes savent que la maladie existe, mais l'impact qu'ils attendaient depuis trois mois n'a pas eu lieu. Les personnes testées sont le plus souvent des cas contacts, des cas suspects. Sur 100 personnes, seules 3 sont porteurs du virus. Avec toutes les infos auxquelles ils ont accès, ils se disent que finalement cette maladie n'a pas ici le même impact qu'elle a eu ailleurs".
Le chroniqueur d'expliquer les chiffres livrés par le ministère de la Santé depuis l'apparition de l'épidémie au Sénégal. "Dakar c'est 70% des cas de 2000 personnes. Les patients sous traitements ne font pas 2000. 70% de 2000 personnes c'est combien ? s'interroge-t-il. Sur des millions de personnes, avec 100 cas on veut en faire une catastrophe, un drame: c'est pas le cas! Il y a d'autres guerres qui nous attendent", relativise Babacar Dione sur le plateau de Seneweb.
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