Après Thiadiaye, Mbour a fait fort! Au moment d’accueillir le candidat de BBY, la nationale 1, a eu du mal à contenir la marée humaine qui s’y est déversée. La rame du cortège était incapable d’avancer. Finalement en lieu et place du meeting prévu au stade municipal, une caravane a été improvisée.
Ce mercredi 20 mars 2024, la capitale de la Petite Côte ne s’est donc guère ménagée pour offrir une réception digne de ce nom à Amadou Ba. Une affluence impressionnante et surtout surexcitée qui n’avait d’yeux que pour Amadou Ba, a fêté la victoire de Bby avant la lettre. Elle n’a pas tord de jubiler, eu égard aux tsunamis provoqués par la caravane du candidat de la majorité présidentielle, partout où elle est passée.
Les secteurs de la pêche et du tourisme occupent une place de choix dans le programme du candidat de BBY, vu son importance et son rôle dans le développement économique du pays. La Pêche aura sa part dans les investissements prévus par Amadou Ba. « On pense à des pirogues plus sécurisées, à l’assurance des pêcheurs, aux subventions des moteurs, des gilets et aux financements pour les acteurs», a souligné le candidat de la majorité présidentielle hier à Mbour.
"Je ferais de Mbour un pôle économique important dans le développement de notre pays», annonce t il, face à une foule acquise à sa cause.
«Je m’engage à solder la dette due au patronat»
Content de l’accueil populaire qui lui a été réservé, le candidat de BBY a profité de sa tribune pour annoncer aux hommes d’affaires et industriels sénégalais qu’il accepte la charte du patronat et qu’il va la signer. "On va accompagner et renforcer le patronat. Les temps sont difficiles du fait des conséquences de la Covid-19. Je ferais ce qu’il faut pour que la dette soit soldée. Ils savent ce dont je suis capable», a souligné Amadou Ba.
Mieux, il ajoute : «J’engagerai des concertations sur les marchés publics. Mais le Sénégal s’ouvrira aussi aux investisseurs étrangers».
Ajoutant pour clore ce chapitre, que la Banque nationale qu’il mettra en place accompagnera, au delà des jeunes et des femmes, les investisseurs nationaux.
Le candidat en quête de voix a, par ailleurs, soutenu que le crédit hôtelier sera renforcé et son gouvernement fera de sorte que les hôtels sénégalais soient aux normes. Une manière d’affirmer que le tourisme fait partie de ses priorités. Tout comme la préservation de l’environnement. C’est pourquoi, envisage-t- il «une lutte farouche contre l’érosion côtière et l’avancée de la mer sera engagée».
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En Mars, 2024 (18:46 PM)Citoyen Conscient
En Mars, 2024 (20:56 PM)Il a contre-signé le décret destiné à annuler l’élection présidentiel du 25 février 2024, tout en sachant que ce décret vise à violer la constitution et, par voie de conséquence, exposer le pays à de l’instabilité.
Il a par ailleurs montré qu’il n’a pas la stature d’un potentiel gardien de la constitution car celui ou celle qui a cette stature n’aurait pas hésité un seul instant à démissionner du poste de PM, considérant tout simplement que les intérêts du Pays sont au dessus de ses intérêts personnels.
Nous ne pourrons donc pas dire que le candidat Amadou Ba ne nous a pas suffisamment édifiés sur le danger qu’il représente pour notre cher pays.
Il est tout aussi impératif d’éclairer les Sénégalais sur cette soit disant qualité d’ « homme d’état » , sous-entendu ayant occupé des fonctions dans l’appareil d’état, que l’on appose à certains candidats. Le candidat Maky Sall de 2012 est un bon exemple : DG, ministre de l’intérieur, premier ministre, président de l’assemble nationale…Le Sénégal est-il devenu, en 2019, moins pauvre, moins endetté, source du plus d’espoir pour sa jeunesse…? Si nous ajoutons l’expérience suprême de président de la république à la longue liste des expériences de l’ « homme d’état » candidat Maky Sall de 2019, alors l’état de déliquescence du Pays en 2024 nous commande de nous méfier, comme de la peste, de la promesse de ces candidats considérés ou qui se considèrent « hommes d’état » ou expérimentés.
La situation de notre pays en cette veille d’élection présidentielle de mars 2024 nous commande le choix de la rupture claire et nette d’avec le système instauré depuis plus de six décennies. Ce choix est à la fois un devoir et une responsabilité. L’abstention ou tout autre choix est irresponsable, un acte contre le développement, la stabilité et la prospérité du pays.
Notre cher Sénégal a plus que jamais besoin d’être dirigé par ses enfants ayant prouvé que leurs mains peuvent rester propres malgré de fortes expositions à des tentations.
Le Senegal
En Mars, 2024 (21:54 PM)Rien que l'accompagnement du doyen Habib qui connaît tous les recoins du palais rassure.
Donc l'expérience est véritablement là avec une jeunesse dévouée et patriotique.
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