Les Bourses européennes ont accusé lundi leur pire chute sur une séance depuis la crise de 2008, sur fond d'effondrement des cours du pétrole après l'échec de négociations entre l'Opep et la Russie, en pleine crise du coronavirus.
Les Bourses européennes ont vécu lundi l'une de leurs pires séances depuis la crise financière de 2008 avec l'effondrement des cours du pétrole, un facteur de déstabilisation supplémentaire pour des marchés déjà confrontés à l'épidémie de coronavirus, aux risques de récession et à la perspective d'une baisse marquée des taux d'intérêt.
"On s'aperçoit que cette épidémie devient mondiale et ça, les marchés financiers n'aiment pas", explique Frederic Rollin, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, sur France 24.
Déjà rendus nerveux par le ralentissement économique dû au coronavirus, les marchés financiers ont subi un nouveau coup dur dimanche avec la décision de l'Arabie saoudite de baisser ses prix de vente et d'augmenter sa production, provoquant une baisse généralisée des actions. Le Brent a d'ailleurs chuté de 20,68 % à 35,91 dollars le baril.
"Pour l'instant les marchés sont en train de paniquer. La situation va rester volatile un moment mais on devrait avoir dans les jours qui viennent des réactions importantes des autorités", continue Frederic Rollin.
En France, on s'occupe de rassurer les entreprises. L'impact du coronavirus sur la croissance de l'économie française sera "de plusieurs dixièmes de points de PIB" (produit intérieur brut), a prévenu lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Le ministre français a annoncé la possibilité de "dégrèvements d'impôts" pour les entreprises particulièrement affectées par la situation sanitaire du pays. Il a également réitéré les mesures déjà annoncées de possibilité de report de charges sociales et fiscales ainsi que de recours au chômage partiel pour les entreprises.
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