Les structures de santé n’auront bientôt plus à se plaindre de l’Agence sénégalaise de la Couverture sanitaire universelle (Sen-Csu). En effet, une dette de 10 milliards sur environ 15 due à ces structures a été soldée par la Sen-Csu ce jeudi 13 mai. La cérémonie de remise de chèque aux bénéficiaires s’est déroulée à Dakar en présence de la ministre de la Famille et de la solidarité qui abrite la Sen-Csu et le ministère de la Santé et de l’action sociale. Des Établissements Publics de Santé (EPS) et des districts régionaux sanitaires ont reçu leurs chèques. « Nous avons essayé pendant ces jours-là de recevoir ces structures et de stabiliser la dette. Stabiliser la dette voulant dire revoir toutes les factures et ramener éventuellement les factures qui étaient faites à terme au comptant. Ça nous a permis de stabiliser aujourd'hui pour l'essentiel des structures et justement faire un ordre de virement pour être à jour », a expliqué le professeur Cheikh Tacko Diop, Directeur général de la Sen-Csu. « On peut évaluer l'essentiel des dettes que nous avons contractées auprès de ces prestataires autour de 15 milliards. Et aujourd'hui, nous avons donc décidé de mobiliser un montant d'environ 10 milliards, justement pour rembourser ces structures », ajoute-t-il.
La ministre de la Famille et des Solidarités approuve cet apurement de la dette et annonce ainsi une « nouvelle ère de partenariat avec les prestataires de soins mais aussi un engagement commun des acteurs de l’offre et de la demande pour garantir une meilleure qualité de soins à tous nos concitoyens ».
Maïmouna Dièye exige en outre une gestion financière plus transparente au sein des services de la Sen-CSU. « J’ai donné des instructions au Directeur général de la Sen-Csu et ses services de prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre en place des mécanismes robustes en matière de gestion financière plus efficaces et plus transparents. Le but de tout ceci étant, évidemment, de garantir la durabilité des engagements de l’État et d’éviter de tels retards à l’avenir pouvant affecter la capacité financière des prestataires de soins à fournir des services de qualité », a-t-elle recommandé.
Ayant fait le constat sur les difficultés des citoyens à accéder aux soins, La Sen Csu entend signer des conventions pour repartir sur des bases plus solides. « Ce que nous savons, c’est que depuis quelque temps, certaines initiatives de gratuité n’étaient pas réellement mises en œuvre au niveau de ces structures du fait justement de ces dettes. Les hôpitaux étaient dans de réelles difficultés pour pouvoir prendre en charge les sujets âgés de plus de 60 ans, les enfants de moins de 5 ans, les dialysés posent moins de problèmes parce qu’on a des kits régulièrement mais également les femmes enceintes. Il y a également ceux qui bénéficient de la carte d’égalité des chances ou de bourses de sécurité familiale. Tout ce beau monde avait des difficultés réelles pour accéder aux soins à cause des dettes », a dit M. Diop.
Cette première cohorte a concerné 37 structures de santé sur les 42. Le professeur Cheikh Tacko Diop annonce que « dans les jours à venir », sa structure va travailler avec les hôpitaux restants afin d’évacuer la totalité de la dette.
La ministre de la Famille et des Solidarités approuve cet apurement de la dette et annonce ainsi une « nouvelle ère de partenariat avec les prestataires de soins mais aussi un engagement commun des acteurs de l’offre et de la demande pour garantir une meilleure qualité de soins à tous nos concitoyens ».
Maïmouna Dièye exige en outre une gestion financière plus transparente au sein des services de la Sen-CSU. « J’ai donné des instructions au Directeur général de la Sen-Csu et ses services de prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre en place des mécanismes robustes en matière de gestion financière plus efficaces et plus transparents. Le but de tout ceci étant, évidemment, de garantir la durabilité des engagements de l’État et d’éviter de tels retards à l’avenir pouvant affecter la capacité financière des prestataires de soins à fournir des services de qualité », a-t-elle recommandé.
Ayant fait le constat sur les difficultés des citoyens à accéder aux soins, La Sen Csu entend signer des conventions pour repartir sur des bases plus solides. « Ce que nous savons, c’est que depuis quelque temps, certaines initiatives de gratuité n’étaient pas réellement mises en œuvre au niveau de ces structures du fait justement de ces dettes. Les hôpitaux étaient dans de réelles difficultés pour pouvoir prendre en charge les sujets âgés de plus de 60 ans, les enfants de moins de 5 ans, les dialysés posent moins de problèmes parce qu’on a des kits régulièrement mais également les femmes enceintes. Il y a également ceux qui bénéficient de la carte d’égalité des chances ou de bourses de sécurité familiale. Tout ce beau monde avait des difficultés réelles pour accéder aux soins à cause des dettes », a dit M. Diop.
Cette première cohorte a concerné 37 structures de santé sur les 42. Le professeur Cheikh Tacko Diop annonce que « dans les jours à venir », sa structure va travailler avec les hôpitaux restants afin d’évacuer la totalité de la dette.
3 Commentaires
Makysard
En Juin, 2024 (12:23 PM)Coach Soul
En Juin, 2024 (14:01 PM)Participer à la Discussion