Cette dernière a rappelé aux membres du Crd de Saint-Louis, que ce projet est financé par la Banque Islamique de Développement (Bid), qui a mis en place un fonds de refinancement de 47 milliards Cfa, pour les besoins de la mise en œuvre de ce programme de l'Etat du Sénégal.
Ce qui permettra ainsi au PROMISE de travailler, en étroite collaboration avec les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et au profit des bénéficiaires, à l'émergence d'une branche de la micro finance islamique performante, inclusive et pérenne, au service d'une économie émergente, dans une société solidaire.
Pour atteindre ce but, le PROMISE travaille à instaurer une culture financière islamique auprès des populations, à travers une éducation financière et une sensibilisation sur les produits et services islamiques. Le Programme s'évertue à mettre en place des canaux de distribution appropriés, comme les guichets de micro finance islamique, et encourage la création d'institutions de micro finance islamique au Sénégal. Ce programme de l'Etat compte aussi outiller tous les acteurs étatiques et non étatiques qui interviendront dans le secteur de la micro finance islamique.
Mme Yaye Fatou Diagne a précisé que la micro finance islamique est un mode de financement inclusive dont les principes reposent sur la foi, l'éthique et la solidarité.
Dans le cadre de la finance islamique, la marge est fixe sur les contrats, les risques sont partagés, on Remarque le caractère tangible des actifs, le non financement des projets prohibés par la charia, l'incitation à l'investissement productif. Pour ce qui est de la finance classique, les intérêts sont permis (épargne, crédits, pénalités), le profit à court, moyen et long terme, la spéculation, le choix de financements basé sur la rentabilité, sont permis.
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