
Pratique ancrée dans la tradition de certaines communautés au Sénégal, les mutilations génitales féminines (MGF) restent un sujet préoccupant qui continuent d'affecter les jeunes filles.
Elles sont reconnues au niveau international comme étant une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Face à cette situation, Dr Rokhaya Diakhaté, Directrice de la Famille et de la Protection des Groupes Vulnérables au ministère de la Femme, de la Famille et de la protection des Enfants, a levé un coin du voile sur la situation de cette question qui est toujours d'ctualité au Sénégal.
''En 2018, une enquête réalisée a montré que 14 jeunes filles sur 100 ont été mutilées. En 2019, 16 jeunes filles sur 100 ont subi la pratique avant 15 ans. Mieux, l'étude a devoilé aussi que les filles de moins d'un an sont aussi victimes d'excision. Le taux pour ces bébés avoisine 10 sur 100. Donc, le taux de prévalence n'a pas baissé. Nous continuons certes le combat pour éradiquer la pratique mais il faut davantage communiquer avec la population pour une meilleure sensibilisation sur la question et aller vers l'élimination des mutilations génitales féminines d'ici à 2030'', indique-t-elle.
L’entretien a été également un prétexte pour rappeler, selon Dr Rokhaya Diakhaté, que le Sénégal a promulgué en 1999 une loi interdisant les MGF et a mis en œuvre plusieurs plans d'action pour mettre fin à cette pratique.
L'abandon des MGF est un objectif du Plan national de développement, et une stratégie nationale est en cours d'élaboration à cette fin sans oublier la ligne d’assistance n°Vert (116) pour le signalement et l’orientation des victimes de l'excision, qui constitue une menace pour les objectifs de de développement durable.
2 Commentaires
Astafiroulilahi
En Septembre, 2023 (12:01 PM)Personnellement je ne crois pas à c es balivernes. C'est énormes 16 filles sur 100 !
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En Septembre, 2023 (14:42 PM)Participer à la Discussion