
La 16ème édition du Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest (WAIGF) s’est ouverte ce jeudi 11 juillet 2024, à Dakar, au Sénégal. Cette importante rencontre de deux jours se tient cette année sur le thème « Technologies disruptives : bilan et perspectives », qui va explorer l’impact, les défis et les opportunités présentés par les technologies disruptives dans la région. Elle se déroule en format hybride pour permettre une participation en présentielle et en virtuelle.
La nécessité pour les acteurs d’adopter les technologies telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la robotique avancée et l’Intelligence artificielle
Présidant la cérémonie d’ouverture des travaux en présence du Directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam ; de la coordinatrice du forum ouest-africain sur la gouvernance d’Internet ; Mme Mary Uduma ; de la coordonnatrice du fonds pour le développement du service universel des télécommunications, Mme Ndèye Fatou Ndiaye ; du chef de la délégation du secrétariat des Nations-Unies sur la gouvernance d’Internet ; M. Chentegai Masango ; du commissionnaire de la CEDEAO ; entre autres, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a souligné l’importance de la thème de cette édition. « Le thème de cette année va explorer l’impact, les défis et les opportunités présentés par les technologies disruptives dans la région. Ces technologies telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la robotique avancée et l’Intelligence artificielle (IA) peuvent remodeler des secteurs entiers et bouleverser les modèles économiques », a souligné Alioune Sall.
A ce titre, l’autorité étatique estime que les pays de la sous-région doivent donc s’en emparer car, soutient-il, « elles permettront de résoudre des problématiques complexes et d’optimiser des ressources, stimuler l’innovation à une échelle sans précédent ». Selon lui, il est nécessaire pour les acteurs d’adopter aujourd’hui ces technologies de « manière éclairée, en pesant bien fort les avantages et les risques, notamment en termes de régulation ».
« Ensemble, nous allons bâtir un avenir où ces technologies soutiennent une croissance économique et améliorent la qualité de vie de nos concitoyens. Nous pouvons collaborer pour renforcer nos propositions sur la gouvernance et façonner son avenir de manière à répondre de manière responsable et inclusive », ajoute le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal.
« Internet joue un rôle indispensable en créant les bases technologiques nécessaires pour développer l'économie numérique »
Le Directeur général de l'Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), pour sa part, a souligné que ce forum ouest-africain sur la gouvernance de l'Internet, ainsi que les forums régionaux et nationaux, incarnent « la concrétisation » des recommandations formulées lors du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) organisé par les Nations-Unies en 2005, à Tunis. Pour Dahirou Thiam, cette édition se propose d'aborder la question cruciale de la « disruption technologique » face à un Internet aujourd’hui fortement impacté par les technologies émergentes.
« Depuis quelques années, un narratif est construit autour du numérique comme un levier important de la transformation et du développement économique. Mais il me semble que, pour concrétiser cette vision, il est impératif de résoudre les problèmes fondamentaux liés à l'Internet. Internet joue un rôle indispensable en créant les bases technologiques nécessaires pour développer l'économie numérique. Il soutient l'innovation, l'efficacité opérationnelle, l'accès aux marchés mondiaux et la création d'une société plus interconnectée », a-t-il expliqué.
Sous ce rapport, le patron de l’ARTP soutient que l’intégration réussie d'Internet dans les processus économiques peut être « un catalyseur important pour la croissance économique et le développement durable ». Il dit : « C’est pourquoi, nous devrons engager des efforts importants pour disposer d’infrastructures numériques de qualité, sécurisées et fiables, pouvant accueillir des technologies qui peuvent supporter et apporter des solutions efficientes à nos programmes de développement ».
La rencontre a également noté la présence des députés, des membres du HCCT, du CESE, des acteurs du secteur, des experts, des décideurs politiques, des représentants de la société civile et du secteur privé, entre autres.
4 Commentaires
Cyberdefense221
En Juillet, 2024 (19:31 PM)Membre de ISOC Sénégal. Bravo au gouvernement actuel d'aller en avant sur la digitalisation de l'état.
IA sénégalais pourquoi pas ?
Nianthio
En Juillet, 2024 (19:59 PM)Je suis fatigué de ce pays
Dama yémé woul guale rek sinon dieul na mbeuk mi
Il n est sorti d aucune école d un niveau meilleur que celles du Senegal.
Il fait trop de fautes en Français
Pauvre Sénégal
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